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Clarita Carmagnolle alias « Clara » se confie sur comment Facebook a détruit sa vie

De son vrai nom Clarita Carmagnolle, Clara, l’actrice préfabriquée des réseaux sociaux par des entreprises mercantilistes, narre l’histoire de sa vie douloureuse liée aux réseaux sociaux à travers une interview qu’elle a accordée au journal la Nation.

Née à Porto-Novo vers les années 1999, Clarita Carmagnolle est âgée d’une  vingtaine d’année. Elle est issue d’un père belge du nom de Vivance Carmagnolle, photographe de formation  et de Julienne ; une mère commerçante.

Elle a commencé une nouvelle aventure, depuis le jour où son père et sa mère se sont divorcés alors qu’elle n’avait que 8 ans. Elle avait le choix de vivre soit avec sa maman ou avec son papa. Son choix dans le temps, s’était porté sur la personne de sa maman. Alors elle a abandonné son père au profit de sa mère. 

Tout allait très bien avec elle, mais l’élément modificateur en était cette nuit patatras où les voleurs étaient venus tout ravager de la boutique de sa mère au marché de Ouando. Ainsi, toute la famille était abattue surtout la mère tout déboussoler s’est vue malheureuse puisqu’elle n’avait plus rien pour s’occuper de ses quatre enfants dont Clara l’ainée.

Sa vie de misère a donc commencé par là, où elle cherchait tous les voies et moyens pour aider sa maman à élever ses frères « Sur le chemin de l’école, je remettais mon petit déjeuner à mon frère. Je pouvais compter sur la générosité de quelques amies envers qui je ne marchandais jamais mon soutien. Je pouvais avoir des faveurs d’autres amis aussi », témoigne-t-elle. Elle avait supporté cette situation jusqu’à avoir son brevet d’étude du premier cycle. «  Elle a eu le Brevet d’études du premier cycle avant de se lancer dans une formation technique d’où elle sort avec pour tout parchemin, un Certificat d’aptitude professionnelle option G3 » précise la nation.

Mais elle n’est pas allé plus loin faute de moyens et de motivations « Les études, ce n’est pas vraiment moi. Je ne m’y voyais pas. Je voulais être commerçante, installer un supermarché ».

L’histoire des frasques qui lui ont coûté son image

Mais l’autre pan de sa misère est relatif aux frasques qu’elles publiaient sur les réseaux sociaux alors qu’elle était encore ado, et qui lui ont coûté assez pour son image. En effet, elle publiait des images peu orthodoxe.
Elle avait pris par exemple le malin plaisir de parodier une vidéo camerounaise, et de la publier sur l’application Snapchat, ce qui n’était pas sans effet dans sa vie. Son méconnaissance du pouvoir des réseaux sociaux va lui porter préjudice et assez de déconvenue même si, elle en a tiré une ‘‘notoriété’’ soudaine. Ce qui va déclencher une avalanche de procès contre elle sur facebook et WhatsApp notamment des insultes, des railleries. Clara est devenue plus tôt, la vedette de la toile et le centre des causeries les plus ahurissantes. 
La gravité des dégâts pour son image et par ricochet celle de ses parents les pousse à la soumettre à une punition « sur instigation de mon père que je n’avais plus vu depuis cinq ans », a-t-elle avoué. L’issue de ce châtiment a été dramatique, « Si on m’avait fait asseoir pour me parler et me conseiller, j’aurais compris. Je me serais excusée et j’aurais repris ma vie en main. Mais, on m’a giflée, ligotée et filmée à mon corps défendant et on m’a balancée sur les réseaux sociaux. Je suis devenue ce qu’on a voulu que je sois. Un enfant ne s’éduque pas sur facebook et WhatsApp », a regretté Clara pleine d’amertume. Enfin elle raconte avoir saisi cette triste scène pour se hisser sur la toile comme pour se venger de la punition. « Je ne suis pas prête d’arrêter tant que les gens continueront de me critiquer sans raison. J’apporte juste une réponse à tout ce qui se raconte sans fondement », affirme -t-elle. 

Ainsi, elle essuie des critiques désobligeantes sur sa vie difficile, mais essaie malgré tout, de prendre la vie du bon côté : « Cela m’amuse. Je me plais à narguer, mais ce n’est pas ma faute. Tout le monde me juge sans me connaître. Je suis indexée sans raison. Ceux qui portent des jugements ne savent rien de ma vie ».

En effet, très consciente de ce qu’elle fait, elle dit avoir un plan pour arrêter mais pas tout de suite. « Je me suis fixée tout au plus une barrière de deux ans pour en finir avec tout ce que je fais actuellement. Je vais changer et prendre ma vie en main. Je peux même dire que j’ai commencé. Je fais mon commerce de vêtements, j’achète des habits que je revends et cela marche bien. Je suis fiancée à un homme que j’aime vraiment. C’est une chance. Je suis amoureuse, mais je ne sais pas combien de temps cela va durer », s’est elle confiée au journal la Nation. Mais faut il le souligner, elle a perdu sa virginité alors qu’elle n’avait que 17 ans.

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