Hier 25 février 2019, s’est tenu au palais de la Marina, une rencontre qualifiée de cruciale entre le Chef de l’Etat, son Excellence Patrice Talon et les forces de l’opposition. Le but est de trouver des solutions aux préoccupations des uns et des autres pour des élections législatives apaisées en avril prochain.
Après plusieurs heures de discussions, on retient que les partis ont quelques heures, pour se mettre en règle vis-à-vis du ministère de l’intérieur. L’administration ne devrait pas fermer les yeux sur les irrégularités contenues dans les dossiers rejetés, a expliqué le président.
« Votre présence aux élections dépend de vous », a-t-il lancé, avant d’ajouter que «l ’absence de l’opposition sera malheureuse, mais cela ne sera pas de ma faute », a ajouté le chef de l’Etat.
En face, Candide Azannaï, Eric Houndété ou encore Théophile Yarou ont réitéré leurs inquiétudes par rapport à ce qu’ils appellent « exclusion de l’opposition».
Pour eux, il est inconcevable que l’opposition soit exclue des législatives.
« Nous sommes venus ici vous dire qu’il n’y aura pas d’élection sans l’opposition », a déclaré Candide Azannaï , porte-parole de la délégation.
