Le député béninois Mohamed Atao Hinnouho embastillé pour une affaire de fraude fiscale et importation en contrebande de médicaments depuis le mois de mai est tombé dans un état de santé critique depuis un bon moment, et qui, évacué entre temps au CNHU de Cotonou n’a pas eu gain de cause. Il est donc enfin évacué en France pour des traitements, a annoncé le tribunal de première instance de Cotonou.
Depuis un certains nombres de mois, disons mai 2018, Mohamed Hinnouno Atao a été condamné à 5 ans de prison ferme, suite à une décision de la CRIET. Outre les 5 ans d’emprisonnement ferme, la Nouvelle Tribune clarifie que le Député Mohamed Atao Hinnouho devra payer un milliard de francs Cfa comme amende et puis deux milliards de dommages et intérêts à la douane béninoise. Le juge a aussi ordonné la destruction des médicaments saisis. Jeune Afrique ne contredira pas cette information selon laquelle Atao Hinnouho, homme d’affaires du secteur pharmaceutique, a été condamné à 6 ans de prison par le tribunal de première instance de Cotonou le 06 novembre 2018. « Il était poursuivi pour « fraude douanière, rébellion, violence et voie de fait » dans l’affaire qui a déjà conduit des grossistes répartiteurs en prison en 2017 ». a-t-il poursuivi.
Physiquement fragilisé par son incarcération, sa santé serait subitement aggravée ces derniers temps au point où, il a été évacué d’urgence mardi 22 janvier 2019 au CNHU. Malgré cela, la santé du député s’aggrave de jour en jour, depuis près d’une semaine ; « sa santé se serait subitement dégradée ces derniers jours, au point où il a été conduit le mardi 22 janvier au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm). Mais sa santé ne se serait guère améliorée depuis une semaine », a appuyé l’Evènement Précis. A voir la détérioration de la santé du député, une source hospitalière évoque la nécessité des soins dans l’Hexagone pour ce victime.
A cet effet, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou qui a à sa charge, l’amélioration de la santé du député, a pris la décision de son évacuation vers la France. « On lui a notifié une évacuation sanitaire sur la France parce que son état de santé s’est dégradé. Il partira probablement le jeudi 31 janvier », a confirmé Loukman Fadéyi, porte-parole du parti Réso Atao, dont il était le président. Et, Jeune Afrique d’expliciter « Depuis plusieurs mois, notre frère se déplace en fauteuil roulant. Il a considérablement maigri », a également confié Amzat Amoussa, un proche de la famille du député joint au téléphone.