L’Union progressiste (UP) vient d’enregistrer dans ses rangs, de nouveaux membres. Il s’agit de certains professionnels de la santé qui ont décidé d’adhérer à ce bloc politique. C’est au cours d’une conférence de presse tenue samedi 8 février 2019, à la salle de conférence de l’hôtel du stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Le samedi 8 février dernier, certains professionnels de la santé s’étaient donné rendez-vous à la salle de conférence de l’hôtel du stade Général Mathieu Kérékou. Et contrairement aux autres fois, où ils venaient réclamer de meilleures conditions de travail, la rencontre du samedi a eu, un tout autre but. Il s’agit de l’adhésion totale et sans conditions des hommes de la santé aux idéaux du bloc Républicain.
En effet, les conférenciers ont exprimé leur ras-le bol quand aux flopées des partis politiques. Pour eux, le but de la rencontre est d’informer l’opinion publique, quant à leur choix d’épouser la réforme du système partisan. « La floraison des partis ne peut nous conduire à bon port. Nous adhérons à la réforme du système partisan. Voilà pourquoi, la branche des professionnels de la santé et alliés a décidé de rejoindre l’Union Progressiste », a confié Josias Ahamidé, membre du comité.
Les conférenciers ont profité de l’évènement pour saluer le chef de l’Etat Patrice Talon, pour la satisfaction d’une partie de leurs doléances. Ils ont également loué le locataire de la Marina, pour sa lutte implacable contre la corruption, les réformes engagées, et les travaux réalisés. C’est pourquoi, ils clament haut et fort, leur soutien indéfectible au chantre du ‘’Nouveau Départ’’. « Nous disons oui aux réformes et nous nous tenons prêts pour soutenir le chef de l’Etat, jusqu’en 2021 », a précisé, Armel Allogninou, coordonnateur des professionnels de la santé de l’UP.
Pour le secrétaire permanent de la coalition des mouvements du Nouveau Départ, Christian Kouton, ce geste des hommes en blouse est louable et doit être suivi par les autres corps de la République. « C’est de l’audace, parce que, vous pourriez ne pas être compris de vos collaborateurs. Il va falloir soutenir ces réformes qui portent déjà leurs fruits », a-t-il fait savoir.