Depuis plusieurs mois, l’économie marocaine est au bord du gouffre. Menacé par une grève déclenchée par les commerçants, qui protestent contre la facturation électronique obligatoire, le gouvernement du Maroc a du suspendre sa décision.
C’est une grande victoire pour les syndicats des commençants qui ont vu non seulement cette décision du gouvernement annulée, mais plus encore toutes leurs revendications être satisfaites. Et pourtant, les choses n’ont pas été aussi simple. Il a fallu deux jours d’intenses négociations tenues à Rabat pour arriver à trouver un accord entre les deux parties. Et pour ce faire, les commerçants avaient multipliés les vagues de protestations dans les grandes villes comme Casablanca et Souss, faisant vaciller dangereusement l’économie du pays.
L’accord signé en présence des trois syndicats les plus représentés des commerçants et les directeurs généraux des Impôts et des Douanes sera paraphrasé ce mercredi par le gouvernement et le ministre du commerce El Alamy, ont rapporté les médias marocains.
C’est donc un échec cuisant pour le ministre de l’économie et des finances Mohammed Benchâaboune, qui expliquait quelques heures auparavant au parlement, la réforme de l’imposition de la facture électronique et d’autres mesures de traçabilité et de recouvrement des impôts qui seraient indispensable à l’essor de l’économie marocaine.
