Près d’une semaine après l’explosion survenue à Paris, six immeubles risquent de s’effondrer et doit subir d’importants travaux de réfection
Selon un arrêté signé par la maire de Paris, relayé par l’AFP, six immeubles situés dans le 9e arrondissement de Paris où est survenue la violente explosion , le samedi 12 janvier 2019, sont menacés d’effondrement et trois autres sont également inhabitables jusqu’à nouvel ordre. Le risque d’effondrement n’existe pas « à court terme« , selon une source proche de la mairie à l’AFP, mais pour l’écarter totalement, les six immeubles – dont celui où s’est produit l’explosion et trois hôtels, situés rue Trévise ou rue Sainte-Cécile seront entièrement rénovés.
Si la mairie reconnait que les travaux pourront prendre plusieurs mois, les autorités municipales soulignent l’importance des travaux qui sont nécessaires pour pallier tout risque d’effondrement. Un véritable dilemme pour les locataires de ces immeubles qui vont devoir trouver pour un temps, d’autres logements. Ce que reconnait d’ailleurs l’adjoint au Logement à la mairie de Paris, Ian Brossat. « Nous ne savons pas encore si et quand ces immeubles pourront être réintégrés », a-t-il confié.
De plus, trois autres immeubles situés aux alentours du lieu de l’incident, rue Montyon et rue Sainte-Cécile et quatre autres immeubles – rues Trévise, Bergère et Montyon seront également inaccessible, le temps de finir les grands travaux de remise en état ou de réparer quelques dégâts légers pour certains immeubles, d’après l’arrêté d’interdiction d’occuper, signé par la maire de Paris Anne Hidalgo.
La mairie de Paris ne compte pas laisser les occupants de ces immeubles à leur triste sort. Aussi, de nombreuses mesures sociales sont prises pour aider ces habitants à se reloger très rapidement surtout en ces périodes hivernales.
La violente explosion survenue le 12 janvier dernier, et qui serait due à une fuite de gaz, a fait quatre morts et 68 blessés, selon les chiffres officiels. Une cellule d’aide pour accompagner les victimes est maintenue et, depuis samedi, plus de 450 personnes ont été reçues, d’après un bilan fourni par la mairie, le 15 janvier.