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Tanzanie: RSF demande la lumière sur l’arrestation des deux défenseurs des journalistes à Dar es Salaam

Les deux membres du comité de protection des journalistes (CPJ), une organisation américaine de protection de la presse, qui avaient été arrêtés le mercredi 7 novembre 2018 dans un hôtel à Dar es Salaam ont étés libérés ce jeudi 8 novembre 2018.

A en croire une source sud-africaine, des hommes se présentant comme étant des policiers de l’immigration avaient interpellés la sud-africaine Angela Quintal, coordinatrice Afrique du CPJ et sa collègue kényane Muthoki Mumo dans leur hôtel dans la soirée du mercredi. Ces dernières ont vu leurs passeports  confisqués pour des raisons inconnues.

Par ailleurs, Ndivhuwo Mabaya, le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères a affirmé dans la matinée du jeudi matin que ces dernières avaient été relâchées. Cependant, aucune raison n’a été donné afin d’expliquer cette arrestation. Mais un policier de l’immigration  avait déclaré qu’elles avaient « participé à des rencontres avec des associations de journalistes tanzaniens alors qu’elles étaient officiellement venues pour une simple visite« .

Les reporters sans frontières (RSF) ont alors exigés une explication sur ces arrestations ainsi que la restitution sans délai des passeports de ces deux journalistes aux autorités tanzaniennes. Il faut noter que bon nombre des journaux qui critiquent le gouvernement ont fermés depuis l’arrivée au pouvoir du président John Magufuli en 2015. Et d’après Reporters sans Frontières (RSF), sur la question de la liberté d’expression, la Tanzanie occupe la 93e place sur 180 pays, soit un recul de 10 places par rapport à l’année précédente.

 

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