Une nièce d’un ancien premier ministre sénégalais passera devant le tribunal de Dakar ce vendredi 16 novembre 2018. Elle sera jugée pour une histoire de mœurs.
Une jeune lycéenne du nom de Marième , âgée de 17 ans qui est au cœur d’une affaire de mœurs, sera jugée ce vendredi. En effet, elle menait une relation amoureuse avec le directeur de son lycée. Ce dernier lui aurait même promis le mariage. Mais sa grand-mère ayant découvert cela est allée porter plainte.
La mise en cause du nom de D.D, qui est un enseignant au lycée John Kennedy répondra désormais des faits de pédopornographie, de collecte d’image à caractère pornographique, de détournement de mineure et de viol. A en croire la fille, elle : « a entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec cet homme qui lui a promis le mariage ». Tout a débuté, quand la mémé a commencé par soupçonner sa petite-fille. Car cette dernière n’arrivait plus d’une seule seconde à se passer de son téléphone. Elle décida alors une nuit quand sa petite-fille dormait de pousser sa curiosité afin de voir celui avec qui elle entretenait une si tendre et affectueuse relation. Grande fut la surprise de la grand-mère quand elle découvrit que M.T.T qu’elle prenait pour une fille vierge échangeait des messages et des vidéos impudiques avec un homme. Pour avoir la confirmation de ses soupçons, elle emmena sa petite-fille le lendemain au Samu pour une consultation gynécologique. Après l’analyse, le Gynécologue affirme que la fille a été « déviergée ». Il y a une « défloraison avec lésions nettes avec une raréfaction des vestiges hyménaux », dixit-il. Sur ces faits, ainsi que l’insistance de la grand-mère ; Marième a fini par avouer qu’elle avait des « rapports sexuels avec un certain M. Diakhaté ».
La grand-mère, suite aux aveux de sa petite-fille a cherché à avoir la version des faits du directeur. Mais ce dernier réfuta tout. Cependant, la vieille n’a pas laissé tomber l’affaire. Elle demanda à son fils qui est le père de Marième d’aller porter plainte contre le directeur. Une enquête judiciaire a donc été ouverte par la suite pour pouvoir tirer cette affaire au claire.
Une fois au commissariat, la fillette est restée constante sur sa position. Elle raconta toute son histoire avec le Sieur D.D qui n’est rien d’autre que son directeur. «A la fin du mois d’avril 2018, j’étais avec mes copines à l’annexe de notre l’établissement pour acheter à manger. C’est là-bas que notre directeur m’a vue et, m’a demandée après une brève discussion de le retrouver chez lui à Liberté III pour qu’on puisse continuer la discussion. Il m’a tendu deux mille pour mon transport. Une fois chez lui, nous avons un peu discuté et fleurté sans plus. Les rendez-vous chez lui avaient continué et au quatrième jour, nous avons entretenu des rapports sexuels », révèle-t-elle. Elle poursuit en ajoutant qu’elle a entretenu plusieurs fois d’ébats sexuels avec son directeur, parce que ce dernier lui avait promis le mariage.
Mais le Sieur Diakhaté a réfuté les faits qui lui sont reprochés en donnant une autre version des faits. A l’en croire, c’est la fille qui l’aurait harcelé avec des messages textes, vidéos osées. « Un jour, je l’ai convoqué dans mon bureau pour la menacer d’en parler à son papa si elle n’arrêtait pas. Mais elle m’a répondu qu’elle allait se suicider si son père le savait ». Dans la suite de l’interrogatoire, D.D, marié et père de deux enfants insiste que « c’est Marième qui lui envoyait des vidéos sexy de manières abusives pour juste le provoquer ». Il poursuit que pour ne pas aller loin dans le débat avec elle, il lui a donc promis le mariage.
Ainsi, cette affaire de pédopornographie, collecte d’images à caractère pornographique, détournement de mineure suivi de vol qui dure depuis le mois d’avril passé sera vidée ce vendredi 16 novembre 2016.