Les étudiants qui détenaient du chanvre indien, arrêtés le 15 novembre 2018 à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) étaient face à la justice ce lundi 19 novembre. Ces derniers qui s’attendaient à une libération provisoire n’ont pas eu droit à cela.
Mohamed Niang, Mamadou Senghor, Mouhamed Diédhiou et Martial Sané, étaient devant la justice sénégalaise ce lundi 19 novembre. Ces étudiants pouvaient un instant avoir un tout petit peu d’espoir quand la défense a demandé à annuler le Procès-verbal d’enquête préliminaire pour « violation » de l’article 5 du règlement de l’Uemoa. Mais les juges ne leurs ont pas du tout fait cadeau. A en croire le journal ‘’le Quotidien’’, d’après la défense, les vigiles qui étaient intervenus le jour là auraient dû garder leur silence, car ils ne disposaient pas du statut d’officier de police judiciaires. D’autres irrégularités ont aussi été remarquées. Cependant, pour le procureur, la loi permet à toutes personnes de procéder à l’arrestation d’une personne et de la livrer à la police, quand il s’agit d’un flagrant délit. Par ailleurs, il a considéré la requête de la défense comme « dilatoire » et a donc rejeté la demande de liberté provisoire des quatre prévenues.