L’annonce de la mauvaise santé du Président Gabonais, Ali Bongo, s’est répandue dans le monde depuis le 24 Octobre 2018 avec son hospitalisation à Riyad en Arabie Saoudite. Même si les membres du gouvernement ont affirmé que le président se rétablit progressivement, Moussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’Union Africaine, dépêche une mission au Gabon pour mieux s’enquérir des nouvelles sur l’état de santé du président. Nous informe AFRIQUESUR7.
Depuis le 24 octobre 2018, à Riyad, Ali Bongo Ondimba s’est Plongé dans un coma profond et est maintenant en train de se rétablir progressivement. C’est du moins ce qu’a annoncé le gouvernement gabonais pour rassurer la population sur l’état de santé du président de la République. Cette situation qui ne permet plus au Président Gabonais, Ali Bongo, de diriger efficacement son pays, car n’ayant pas pour le moment recouvré toutes ses facultés. Cependant, l’opposition, avec Jean Ping en tête, ne cesse d’appeler la Cour constitutionnelle à constater la vacance du pouvoir présidentiel, et à tirer les conséquences qui en découlent.
Qu’il vous souvienne, qu’il y a quelques jours, Madame Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la haute institution judiciaire, sur saisine du Premier ministre, avait ajouté un alinéa à l’Article 13 de la Constitution. Cette nouvelle disposition constitutionnelle stipule : « En cas d’indisponibilité temporaire du président (…) certaines fonctions (…) peuvent être exercées, selon le cas, soit par le vice-président de la République, soit par le Premier ministre, sur autorisation spéciale de la Cour constitutionnelle. » Voilà donc qui résout un tant soit peu la question de la vacance du pouvoir au Gabon.
Mais eu égard aux tensions politiques en gestation, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA), a envoyé une mission d’information et d’écoute à Libreville pour prendre la pleine mesure de la situation qui prévaut au Gabon pour, au besoin, anticiper sur toute forme de déstabilisation, car ce dernier est attaché à la légalité constitutionnelle. Les responsables de l’UA entendent veiller à ce qu’aucun Gabonais, quel que soit sa position ou ses relations avec la communauté internationale, ne vienne fouler aux pieds les lois gabonaises pour prendre possession du palais du bord de mer.