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France – Loi anti-fessée: « on n’apprend pas à vivre par la violence », martèle Brigitte Macron

La première dame de la France Brigitte Macron n’est pas restée indifférente  à la proposition de loi anti-fessée qui défraie la chronique de l’actualité à l’Assemblée Nationale. Elle s’est foncièrement opposée à l’usage de la fessée et soutien la proposition de loi anti-fessée.

 « On n’apprend pas à vivre par la violence, ce n’est pas de cette société-là que l’on veut » », a ainsi lancé la reine de l’Elysée pour exprimer son ras le bol à l’usage de la fessée.

Pour la première dame, l’usage de la fessée ne relève aucunement d’une vertu catholique pour inculquer une meilleure éducation aux enfants. De même, cette mesure de violence est tout simplement liberticides en ce sens qu’elle porte atteinte au «  droit à une éducation sans violence des enfants ».

« Aucune violence n’est éducative », s’est exprimée la première dame de France Brigitte Macron en déplacement dans un collège de Clamart, en région parisienne. Pour Brigitte Macron : « l’enfant n’est pas un droit, l’enfant est un devoir. On doit l’aimer, et à partir de ce moment-là il est armé pour la suite ».

Par ailleurs, la première dame a été appuyée par l’écrivaine, militante féministe et femme politique française Marlène Schiappa, qui a elle aussi soutenu cette proposition de loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires : « parce que je crois qu’il n’y a aucune violence [qui soit] éducative, il n’y a pas de petite claque », a-t-elle déclaré, interrogée sur France Info.

« C’est ma position personnelle, a-t-elle précisé…Mais en 2018, je ne vois pas qui pourrait défendre l’usage de la fessée et des violences ordinaires éducatives », a-t-elle conclu.

Pour rappel, les parlementaires s’interrogent sur la proposition de loi anti-fessée ce jeudi et se prononceront le 29 novembre.

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