Le décès du président de «l’aile dure» du Front populaire ivoirien (FPI) Abou Drahamane a suscité maintes réactions sur les réseaux voire la remise en cause du professionnalisme du centre médical dans lequel il avait été évacué. Le médecin traitant du feu Aboudrahamane Sangaré a jugé opportun de situer l’opinion sur cette affaire.
C’est à travers une déclaration axée sur le sens du professionnalisme des agents du centre médical ayant pris en charge le feu Abou Drahamane Sangaré, suite à des convulsions constatées après une opération chirurgicale dans une première clinique, que le médecin traitant Maurice Gnagne Yadou a levé les équivoques concernant le décès de l’illustre disparu. Dans sa déclaration, le Professeur Maurice Gnagne Yadou a balayé d’un revers de main toute rumeur faisant état de l’incompétence de ses agents, qui serait à la base du décès en question. A l’en croire, la prise en charge du défunt a été faite dans les normes et avec soin.
«Je viens, en ma qualité de Camarade, de Vice-président du FPI et collaborateur du Président Abou Drahamane Sangaré, mais aussi et surtout de médecin qui l’a de tout temps suivi, rassurer les militantes et les militants du FPI, ainsi que l’ensemble de la population ivoirienne d’ici comme d’ailleurs, que rien ne s’est passé comme cela est évoqué sur les réseaux sociaux et certains médias internationaux concernant le suivi médical de notre Président à tous, à la Clinique Farah», écrit le praticien.
Au contraire, Pr Gnagne affirme avoir «pu constater chez cette équipe médicale qui l’a suivi à la Clinique Farah, un professionnalisme et une disponibilité sans faille dans le suivi et la gestion des troubles qu’a présentés notre Président et qui l’ont malheureusement emporté», ajoutant qu’il ne «remerciera jamais assez l’équipe médicale de la Clinique Farah».