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Cameroun: une journaliste incarcérée à la prison de New-Bell (photos)

La rédactrice en chef de langue anglaise de la radio et télévision Equinoxe Mimi MEFO a été arrêtée le mercredi 07 Novembre 2018. Cette dernière est placée en garde à vue à la légion de gendarmerie du littoral. Elle est accusée de propagation de fausses nouvelles.

La rédactrice en chef de langue anglaise de la radio et télévision Equinoxe Mimi MEFO a passé sa première nuit à la prison de new-bell. Elle est accusée de propagation de fausses nouvelles et cybercriminalité pour avoir relayé un tweet relatif au révérend américain Charles Wesco, un missionnaire américain âgé de 44 ans, tué à Bamenda. D’après Me Alice Nkom, la journaliste a relayé l’information selon laquelle la balle qui a tué le pasteur américain était une balle provenant de l’armée régulière. Une information qualifiée d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’après les autorités camerounaises. Selon des journalistes du groupe Équinoxe, «au terme d’un long interrogatoire débuté à 14h30 à la Légion de Gendarmerie du Littoral puis au tribunal militaire , Mimi MEFO, a été conduite menottes aux poignets à 23 h à la Prison Centrale de New-Bell »
Mimi Mefo, chef service information et présentatrice vedette en langue anglaise à Equinox Tv et Radio a été déférée finalement devant le Commissaire du gouvernement (Tribunal militaire).


D’autres sources indiquent que la journaliste est accusée d’avoir relayé des informations infondées sur les affrontements entre les forces républicaines et les milices séparatistes. Ladite information avait été publiée par Cameroon News Agence qui est une agence de presse agréée. Pour son avocat Me Alice Nkom, en citant sa source, elle n’est coupable d’aucune infraction mieux encore d’infraction militaire.
Dès lors, elle ne devrait pas être poursuivie d’un délit de droit commun qui ne requiert pas sa garde à vue. Le collège d’avocat conduit par Me Alice Nkom l’a suffisamment démontré.
Le Syndicat national des journalistes du Cameroun prie les autorités camerounaises d’éviter que le pays soit présenté comme celui où l’état de droit est en recul et les libertés fondamentales bafouées.

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