Un artiste-musicien camerounais est passé de vie à trépas dans l’après midi de ce dimanche 18 novembre 2018 à l’hôpital central de Yaoundé, après une agression dans sa maison.
La famille artistique-musicienne camerounaise vient encore d’être frappée par un deuil. À en croire les rapports d’un cousin consanguin du défunt à notre source, « l’artiste était en soin intensif à l’hôpital central de Yaoundé depuis trois jours. Il avait reçu deux balles à bout portant. Il n’a pas survécu. Il est décédé cet après-midi vers 15 heures 30 ». En effet, des individus mal intentionnés qui ne sont pas encore identifiés ont tiré sur Avenir Ava dans sa résidence à Nkoabang, un quartier périphérique de Yaoundé, la capitale camerounaise.
Il faut noter que cet artiste, qui a une voix mélodieuse et envoûtante a fait son entrée dans le monde musical camerounais par son single « Abié » (signifiant accouchement). A travers ce titre fétiche, il a fait cas des douleurs de l’enfantement.
Par ailleurs, la mort de ce dernier est arrivée à un moment post électoral qui est surtout marqué par une campagne d’opinion contre des artistes musiciens. Des camerounais vivants à la diaspora disant qu’ils sont du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), avaient même déclenché un mouvement dénommé « Fatwa » contre certains artistes musiciens. Ils les avaient inculpés pour avoir soutenu au cours de la dernière élection présidentielle le président Biya. C’est dans cette atmosphère d’insécurité que certains hommes armés non identifiés avaient également tiré à bout portant sur le Père Félix Désiré Amougou, prêtre de l’archidiocèse de Yaoundé.