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Alain Capo-Chichi dénonce l’acharnement du gouvernement sur l’Institut Cerco

L’Institut Cerco est l’une des écoles de référence du Bénin. Mais, force est de constater que ce lieu de savoir ne figure pas parmi les universités privées reconnues par le régime du Nouveau Départ. A cet effet, le promoteur de l’Institut Cerco, le Dr Alain Capo Chichi est monté au créneau pour situer l’opinion nationale sur « l’injustice » dont il est actuellement victime.

A l’occasion de la commémoration de la fête de Tout Saint hier premier novembre, le promoteur de l’Institut Cerco, le Dr Alain Capo Chichi a adressé un message à l’endroit de la nation. A travers son post sur sa page Facebook ce jeudi 01 novembre 2018, le Dr Alain Capo Chichi a en amont souhaité une joyeuse fête des Saints aux uns et autres et s’est particulièrement axé sur la situation que traverse son institut à l’ère du Nouveau Départ. Selon lui, l’Institut Cerco est victime de la mauvaise foi des autorités en charge de l’Education au Bénin et fait face à une situation qui n’a rien à voir avec l’administration, les agréments et les homologations.

«Nous sommes victimes à mon sens d’un règlement de compte et j’espère que le Seigneur va nous aider et que les recours que nous faisons actuellement aboutiront », a-t-il écrit sur sa page facebook.

A l‘en croire, l’injustice dont il fait l’objet est né au lendemain de son avis technique en tant que le président des Association des Etablissements Privés et Experts Lmd sur l’initiative des examens nationaux. Ce dernier avait expliqué que l’organisation des examens nationaux ne réglerait en rien les problèmes qui ont motivé la décision de leur organisation. Une déclaration qui lui a valu des injures et des menaces : « le DEPES, Pr Dodji a juré de me détruire et de me fermer », a-t-il notifié dans son post. Il va plus loin pour étaler la mauvaise foi du DEPES qui s’en est pris à lui de diverses manières : «  j’ai appris par les Enseignants que les écoles privées doivent déposer 13 pièces. Le DEPES ne m’a pas adressé une lettre d’information alors que 6 mois plutôt, tous mes collègues fondateurs d’écoles privées avaient reçu un guide de dépôt . Ne voulant plus m’opposer à une réforme du ministère bien qu’en raison de ce que nous avons des diplômes homologués par le Cames, nous avons passé le cap d’un agrément (Art 73 et 74 du décret 2008), j’ai décidé d’utiliser les 15 jours restants pour déposer malgré tout, les 13 pièces, comptant sur la bonne foi des uns et des autres. Mais pour déposer les pièces, le Depes doit vous fournir un quitus, 3 attestations de dépôt avec des avis favorables», a-t-il fait savoir.

Toutes les pièces demandées, poursuit-il: «  ont été déposées mais à ma grande surprise, le DEPES nous délivre une attestation défavorable pour signature non originale (je vous envoie copie de l’attestation pour raison de transparence car il s’agit de votre avenir). Oui, étant absent du territoire national et en mission en Chine, j’ai signé le document avec ma signature manuscrite scannée mais il a estimé que ma signature n’était pas originale et sur cela constituait un motif de rejet. Pris de panique, j’ai fait envoyer par avion un colis DHL avec la signature manuscrite originale et nous avons pu déposer le dossier mais il n’a plus corrigé ladite attestation alors que nous avions réussi à déposer dans le délai officiel. Ainsi, notre dossier est irrecevable pour rapport non signé et signature non originale. Malgré ma bonne volonté, sans ce quitus, la commission n’a pas souhaité de compléments de pièces alors que les commissions antérieures autorisaient le complément de pièces manquantes», a-t-il déploré.

Toutefois, le Dr Alain Capo Chichi s’engage pour accompagner tous les étudiants désireux de poursuivre leurs études dans les autres campus Cerco à l’étranger au cas où, l’école sera malheureusement contraint de fermer ses portes en pleine année universitaire. A l’en croire, il est prêt à offrir gratuitement à ces étudiants l’hébergement pour leur permettre d’achever leurs études sans frais de scolarité supplémentaires.

 

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