L’éjaculation précoce ou prématurée est, avec la dysfonction érectile (= problèmes d’érection), le trouble de la sexualité masculine le plus fréquent. Ses causes sont variées : elles peuvent être psychologiques, comportementales, neurobiologiques ou génétiques. Mais sa définition reste relativement floue. En recoupant toutes celles qui ont été proposées (notamment par l’International Society for Sexual Medicine, l’OMS, les sexologues…)
C’est un phénomène réflexe et souvent symbole de virilité, l’éjaculation accompagne l’orgasme chez l’homme. La moindre défaillance peut rejaillir sur la vie quotidienne des hommes et révèle parfois un trouble plus grave de l’organisme. Néanmoins, et bien que rarement suspecté, l’origine psychologique est souvent responsable de ces problèmes éjaculatoires. Ce problème entraîne très souvent un discorde entre le couple allant jusqu’aux divorces. Car la femme ne réussit pas à atteindre l’orgasme et ne jouit pas efficacement de l’acte sexuel.
On peut dire que l’éjaculation précoce est :
– la survenue d’une éjaculation fréquente ou régulière lors de stimulations minimes, avant la pénétration, pendant ou juste après.
– à l’origine de conséquences personnelles négatives (frustration, soucis, souffrance psychologique et/ou évitement de l’intimité sexuelle).
– indépendante de l’effet direct d’une substance consommée ou administrée (par exemple le sevrage en opioïde).
Si les définitions varient selon les pays et les sociétés médicales, elles s’accordent toutes sur trois points. L’éjaculation précoce se traduit par :
- Une éjaculation qui survient trop rapidement, avant que l’homme ou sa partenaire ne le souhaitent et ce, systématiquement ou très souvent;
- Une incapacité à « retenir » ou à contrôler l’éjaculation ;
- Des répercussions psychologiques négatives.
Il faut toutefois souligner que l’éjaculation précoce, lors des premiers rapports sexuels ou d’une nouvelle relation, est normale. Elle ne devient problématique que si elle persiste et qu’elle constitue une gêne réelle.
On distingue :
- L’éjaculation précoce primaire qui est présente à chaque rapport, avec des partenaires différents, durant toute la vie.
- L’éjaculation précoce secondaire ou acquise qui apparaît alors qu’elle n’était pas présente lors des précédents rapports sexuels. Elle est généralement associée à une maladie sous-jacente comme une prostatite, un trouble érectile ou neurologique, ou à un problème psychologique.
Comment gérer et en finir avec l’éjaculation précoce ?
– La première étape consiste à renouer le dialogue dans le couple : la femme a ici un rôle à jouer, car c’est elle qui peut aider son partenaire à supprimer son angoisse de l’échec, en le rassurant.
– Augmenter la fréquence des rapports peut permettre aussi de retarder l’éjaculation.
– Toujours dans l’intimité, il existe deux méthodes aidant au « self-control » de l’homme : le « stop and go », qui consiste pour l’homme à se concentrer sur ses sensations, de manière à signifier à sa femme quand il est temps de s’arrêter de bouger… Avant de reprendre les mouvements. Le « squeeze » vise quant à lui à effectuer une pression ferme à la base du gland, avant que l’homme sente l’éjaculation imminente.
– En cas d’échec de ces méthodes, une consultation chez un sexologue, à deux, peut s’avérer salvatrice : le médecin pourra entre autres fournir des antidépresseurs, qui, en agissant sur la moelle épinière, vont bloquer l’éjaculation jusqu’au moment voulu.
Une autre manière naturelle
L’association du lait de chèvre et du gel issu de la plante d’aloes lutte efficacement contre l’éjaculation précoce. Suivons une vidéo de MimibelleTv qui nous présente cette recette naturelle.
https://youtu.be/n01Jxh9Ps_4