Fermer

Rome: des ossements humains découverts dans l’ambassade du Vatican

Des fragments d’ossements humains ont été découverts en Italie au cours des travaux de restauration dans une annexe de la nonciature apostolique – l’ambassade du Vatican en Italie –, a annoncé, mardi 30 octobre, le Saint-Siège.

Une découverte incroyable a été faite hier mardi 30 octobre 2018 dans l’enceinte du bâtiment du Vatican. Il s’agit de la découverte des restes humains d’une personne décédée il y a bien longtemps dans une annexe de la nonciature apostolique, bâtiment qui sert d’ambassade au Vatican en Italie, au cours des travaux de restauration. Suite à cette nouvelle embarrassante, deux enquêtes vieilles de trente-cinq ans ont été relancées par la police qui désire éclairer la lanterne de tous sur cette affaire.

Selon la police qui a pris cette affaire à bras le corps, l’enquête lancée pour le compte de cette découverte surprenante permettra d’en savoir un peu plus sur la victime, notamment en ce qui concerne son âge, son sexe ainsi que la date de sa mort. Une expertise ADN sera également conduite et devrait permettre d’en connaître davantage sur l’identité de cette victime. La police elle, espère que ces restes correspondront au profil d’Emanuela Orlandi ou de Mirella Gregori, deux jeunes mineures disparues il y a de ça trente-cinq ans à Rome. Selon certaines sources, l’une des jeunes filles aurait été enlevée à l’âge de 15 ans par des ravisseurs qui souhaitaient faire pression sur le Vatican dans le but de recevoir une énorme rançon. D’autres estiment que celle-ci aurait pu servir de monnaie d’échange en vue de la libération de Mehmet Ali Agca, l’homme qui a tenté d’assassiner Jean Paul II en 1981. Par contre, la seconde, Mirella Gregori a été enlevée près de quarante jours avant la disparition d’Emanuela Orlandi. A en croire les dires de sa mère, l’interphone de la maison aurait sonné et ce serait la jeune fille qui aurait répondu. Assurant qu’il s’agissait d’un camarade de classe, celle-ci serait alors sortie afin de lui dire bonjour, mais, ne serait jamais rentrée.

Deux mineures disparues séparément à Rome il y a 35 ans. Photo : DR

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page