L’ex-femme de l’ancien président libérien Charles Taylor, a plaidé non coupable, devant une cour de Londres, des accusations de torture pendant la guerre civile au Liberia. Nous rapporte KOACI.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à une période allant de décembre 1989 à 1991 et se sont produits à Gbarnga, ancien fief rebelle des forces de Charles Taylor dans le centre du pays, et à Gborplay (nord-est), selon les chefs d’accusation. Agnès Reeves Taylor, âgée de 52 ans, est accusée d’être impliquée dans des actes de torture contre plusieurs personnes, dont des enfants, « dans l’exercice ou le prétendu exercice de ses fonctions officielles ». Elle est également soupçonnée d’avoir encouragé les forces de Charles Taylor, le Front national patriotique du Liberia (NPFL), à recourir au viol de femmes comme moyen de torture. L’ex- Première dame, détenue provisoirement dans une prison de Bronzefield en Angleterre, a rejeté en bloc ces accusations lors de sa comparution devant une cour criminelle de Londres.
Charles Taylor a lui été condamné à 50 ans de prison par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) pour crimes contre l’humanité pendant la guerre civile en Sierra Leone de 1991 à 2002 qui a fait 120.000 morts et des milliers de civils mutilés.