En tête d’une délégation de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) ayant rendu une visite de courtoisie et d’échange au président de l’ONG ALCRER, le procureur spécial de la (CRIET), Gilbert Togbonon a profité de l’aubaine pour situer l’opinion publique sur l’orientation de la CRIET. A l’en croire: « la CRIET n’est orientée contre personne ».
A l’occasion de la visite d’une délégation de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce lundi 29 octobre dans les locaux de l’ONG-ALCRER entrant dans le cadre de la mise en œuvre du manuel de procédure de ladite juridiction, le procureur spécial de la CRIET, Gilbert Togbonon a levé un coin de voile sur la mission de cette instance de justice. Contrairement à ce que bon nombre de gens pensent de la CRIET, notamment après la condamnation par défaut du richissime homme d’affaire béninois et opposant farouche au régime en place Sébastien Germain Adjavon à 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de 5 millions suivi d’un mandat d’arrêt international dans l’affaire portant 18 kg de cocaïne, le procureur spécial de la CRIET, Gilbert Togbonon a affirmé que la mission de cette nouvelle juridiction est la traque en toute impartialité des prédateurs de l’économie nationale. A l’en croire, la CRIET n’est pas une juridiction taillée sur mesure, pour nuire à qui que ce soit. Bien au contraire, il s’agit d’une instance fondée sur les principes et fondements démocratiques de notre nation pour lutter farouchement contre la corruption, un fléau qui arrière le développement de notre pays.
« L’absence d’un double degré de juridiction est un choix du législateur. La CRIET n’est orientée contre personne », a-t-il rassuré.
Poursuivant dans sa déclaration, il a rappelé que l’article 11 de la loi portant création de la juridiction a consacré la possibilité pour l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) la possibilité de se constituer partie civile dans les affaires relatives à la corruption.
Il a par ailleurs, invité la Société civile à se départir des vaines polémiques pour jouer résolument sa partition aux côtés de la CRIET en vue de l’enracinement de la saine gestion des fonds publics au Bénin.