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Après le clasico, la guerre des mots au Real Madrid

Le score (5-1) mémorable du clasico ayant opposé les deux clubs rivaux de l’Espagne à savoir le Real Madrid et le FC Barcelone occasionne des accrocs verbaux aux seins des merengues qui traversent l’une des pires périodes difficiles de leur histoire du football. Ces derniers se lancent des mots tels des cailloux destinés à un ennemi, après avoir fléchi les jambes, devant un Barca merveilleusement porté par Luis Suarez.

Sans Messi (blessé) ni Cristiano (à la Juve), le choc footballistique de cette année entre le Barca et le Real a eu lieu le dimanche 28 octobre 2018 sous le regard des milliers de supporteurs au stade Camp Now. A cette occasion immanquable des amoureux du cuir rond, le Real a été atomisé (5-1) avec un triplet de l’uruguayen Luis Suarez. Sur le terrain, le Real ne ressemblait plus du tout à celui porté au sommet de la gloire par Cristiano Ronaldo et Zinedine Zidane, qui ont quitté le navire durant l’intersaison. Et le résultat a été sans précédent. Une humiliation pure et simple des merengues qui vient compliquer la tâche au technicien Julen Lopetegui, qui est sur le point d’être viré eu égard des résultats du club cette saison. Et pire, la cohésion semble avoir disparu, comme le démontre une déclaration de Sergio Ramos après la rencontre. En effet, après le coup de sifflet final, Casemiro a ainsi dédouané quelque peu son entraîneur, un Julen Lopetegui sur le point d’être viré. « C’est à l’image de notre saison. Ce n’est pas de la faute de l’entraîneur, nous sommes sur le terrain, nous devons courir plus, nous battre davantage. La saison est une catastrophe, les joueurs sont coupables, tous », a lancé le milieu défensif

Interrogé sur les propos du Brésilien, Sergio Ramos a pris la mouche. « C’est déplacé de dire ça. Ce n’est pas le jour pour trouver un coupable. On doit tous faire notre autocritique et, parfois, c’est la faute des joueurs, mais on a tout donné », a rétorqué le capitaine. Un Sergio Ramos qui n’est pas exempt de tout reproche en ce moment dans la vie du groupe, comme en témoigne sa colère contre un jeune du club à l’entraînement durant la semaine.

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