Fermer

ONU: Joseph Kabila redemande le retrait de la Monusco de la RDC

Réuni à la 73e Assemblée générale des Nations unies, qui se déroule à New York aux Etats-Unis, le président congolais, Joseph Kabila, vient à nouveau de demander le départ des Casques bleus (la Monusco) de la République Démocratique du Congo alors que l’élection présidentielle congolaise se tient le 23 décembre prochain.

Depuis New York, Joseph Kabila se braque contre l’ONU. La 73è Assemblée Générale des nations Unies qui se déroule en ce moment à New York aux Etats Unis, a connu la participation de plus de 140 chefs d’État et de gouvernement. C’est l’occasion donnée à chaque représentant des Etats membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) de présenter la situation dans son pays ainsi que sa vision des relations internationales. Dans la nuit de ce mardi 25 au mercredi 26 septembre 2018, Joseph Kabila, Président de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a eu son tour de prise de parole, s’est voulu très incisif contre la mission onusienne présente dans son pays il y a plus de vingt (20) ans.

Le Président congolais, s’est fait formel, les Casques bleus n’ont rien apporté à la paix en République Démocratique du Congo. Il demande par conséquent leur retrait. « Vingt ans après le déploiement de la force onusienne dans mon pays et en raison de leur résultat largement mitigé au plan opérationnel, mon gouvernement réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait de cette force multilatérale ».

Cette demande est-elle alors la bienvenue ? Car rappelons que l’élection présidentielle au congo démocratique se tient le 23 décembre prochain. Joseph Kabila n’est certes pas candidat, mais son camp s’active pour faire élire Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin du Président Kabila.

Plusieurs ténors de l’opposition, dont Jean-Pierre Bemba, ont été écartés de ces joutes électorales. Ce qui fait craindre des risques de troubles. D’autant plus que des attaques armées s’intensifient à Béni et dans le sud-Kivu.

Les Forces onusiennes fortes de 17.000 hommes semblent cependant inefficaces contre ces attaques à répétition.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page