Les deux jeunes dames mises aux arrêts en Avril dernier, ont subit leur châtiment ce lundi 03 septembre 2018 devant le tribunal islamique. Ces dernières étaient accusées d’avoir des relations contraires aux lois islamiques.
En effet, l’un des tribunaux islamiques a prononcé ce lundi 03 septembre 2018 une peine sur les deux Malaisiennes ayant eu des ébats sexuels, qui vont bien sûr à l’encontre des lois de l’Islam. Cette peine consiste alors à les fouetter.
Ces deux femmes, respectivement âgée de 22 et 23 ans ont été mises aux arrêts dans le mois d’avril, après avoir été découvertes dans un véhicule sur une place publique de l’Etat. Cette place qui est une place conservateur de Terengganu, dans le nord du dudit pays. Elles avaient été inculpées d’atteinte à une loi islamique et condamnées par le tribunal de ladite religion à six coups de coups de bâton suivie d’une amende de 3300 ringgit (690 euros).
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Initialement prévu pour être donné le mardi 29 août 2018, ce châtiment a été reporté pour ce lundi 03 septembre 2018 pour des « raisons techniques », avait annoncé un responsable du tribunal de Terengganu. Il ajoute qu’elles ont finalement reçu les coups de fouets à la Haute cour de la Charia de Kuala Terengganu, la capitale de l’Etat. Ce genre de sanction ne s’exécute pas publiquement.
Plusieurs organisations de défenses des droits de l’Homme s’étaient indignées contre ce jugement. Pour ces dernières, cette peine détruit la situation de la communauté gay et lesbienne de Malaisie. Elles poursuivent que c’est pour la première fois que des Malaisiennes sont bastonnées pour avoir enfreint aux lois de l’islam qui répriment les relations sexuelles. Gwen Lee, responsable d’Amnesty International en Malaisie, qualifiait cette punition de « cruelle et injuste ». Pour Thilaga Sulathireh, du groupe de défense des droits des transgenres, Justice pour les Sœurs, cette réclusion contribue au sentiment d’impunité pour les personnes responsables d’actes homophobes.
Il faut noter que la Malaisie dispose de deux types de tribunaux. Les tribunaux islamiques qui sont habiletés à traiter des questions familiales, religieuses et des affaires telles que l’adultère. L’islam qui couvre près de 60% des 32 millions des habitants de la Malaisie, est traditionnellement tolérante, mais ces dernières années des tensions conservatrices se sont accrues.
