Plus de peur que de mal. Il n’y a pas eu d’attentats terroristes à Douala dans la soirée d’hier lundi 24 septembre 2018. Et pourtant la capitale économique du Cameroun a été secouée par des coups de feu autour de l’hôtel Sawa, entre des hommes en ténue et des individus non identifiés.
Dans l’après midi de ce lundi 24 septembre 2018, des coups de feu ont retenti dans l’enceinte de l’hôtel Sawa à Douala. Un hôtel qui visiblement draine assez de monde est devenu source de panique aux clients ainsi qu’aux
riverains. Les témoins ont rapporté que des dizaines de militaires lourdement armés sont alors promptement arrivés sur les lieux et ont procédé à des interpellations musclées et effectués des tirs de sommation. Pour d’autres, l’incident serait parti d’une simple confusion. Des résidents de l’hôtel ont aperçu des hommes armés en tenue civile. Ces derniers, commis à la garde du maire de Buea qui séjournait dans cet établissement hôtelier, auraient été pris pour des combattants indépendantistes de la cause anglophone, puisque selon des soupçons, certains seraient infiltrés dans la ville de Douala. C’est ainsi que l’alerte a été donnée. Le promoteur du complexe hôtellier et le gouverneur ont démenti ce fait qui semble être un attentat terroriste et rassure la population. Ils l’ont fait savoir à travers un communiqué. Le promoteur dudit complexe explique que ceux ci sont des suspects qui se sont introduits en essayant d’échapper à une interpellation des forces de sécurité. Suite à ce communiqué, le gouverneur s’est exprimé en fin de journée en soulignant qu’il s’agissait d’une fausse alerte, même si les enquêtes se poursuivent. Le gouverneur s’est voulu le plus rassurant possible.
Les Camerounais iront aux urnes le 7 octobre prochain et le gouverneur apaise les cœurs et rassure la population pour la tenue des élections. Ce dernier estime que cet incident a révélé une fébrilité à fleur de peau.
