Sébastien Germain Ajavon a reçu mardi 25 août 2018 une convocation l’invitant à se présenter le 04 octobre 2018 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Une situation qui suscite de vives indignations et interrogations.
Suite au nouveau rebondissement de l’affaire dite de «18 kg de cocaïne pure» impliquant Sébastien Germain Ajavon, l’Union Sociale Libérale (U.S.L.) dénonce, dans un communiqué rendu public, un abus de procédure. Après avoir rassuré les uns et les autres que le Président d’honneur de l’Union Sociale Libérale (U.S.L.) se rendra en toute sérénité à ladite convocation, quoique surpris par une telle procédure, l’ULS estime que l’identité des personnes convoquées pour le 04 octobre 2018, laisse penser que la CRIET aurait été chargée de connaître du dossier de l’affaire Tchilao -DSLD avec 18kg de produits dits « cocaïne pure ».
« En effet, cette affaire jugée au tribunal de première instance de Cotonou en flagrant délit s’est soldée par une décision de justice ordonnant la relaxe de tous les prévenus.
Cette décision intervenue le 04 novembre 2016 n’a été suivie d’aucun appel comme en témoignent les différentes attestations de non appel délivrées par le tribunal de première instance ainsi que la cour d’appel de Cotonou » peut on lire dans le communiqué de l’USL.
Il s’agit pour l’USL d’une affaire close au niveau du droit béninois pour cette procédure. Aussi, dénonce t-il une « juridiction créée de toute pièce et qui n’est même pas de second degré tente de vouloir connaitre d’une chose jugée et ne relevant , de surcroît, pas de ses compétences ». C’est pourquoi, l’USL attire l’attention de tout le peuple béninois sur la méthode actuelle de la gouvernance de leur pays: distraire nos regards et continuer de poser des actes délictueux sur les plans économique, financier et juridique.
Toutefois, les militants et sympathisants de l’USL sont invités à rester éveillés et mobilisés pour que le Bénin ne soit pas foulé aux pieds, avili sur le plan international par des pratiques honteuses.