Dans une vidéo en direct sur sa page Facebook, Marie-Madeleine Acrota alias Mylène Flicka, fondatrice du site Irawo a expliqué l’une de ses publications qui suscitent de vivent polémiques depuis mercredi 12 septembre 2018.
Marie-Madeleine Acrota alias Mylène Flicka n’est pas cette fois ci restée égale à elle même. Loin de clarifier les choses et faire le rapport entre sa publication qui fait polémique et les taxes sur les réseaux sociaux, Marie-Madeleine Acrota a plutôt embrouillé les cartes. « J’ai fait ce post en parlant de mon expérience du fait que, moi, pendant le mois d’août, si vous l’avez bien remarquez, je n’étais pas là. je n’étais pas là pour une simple raison. Parce que, j’avais besoin de rester loin des réseaux sociaux … pour réfléchir sur moi même, sur ma vie sur là ou je voulais aller » a t-elle expliqué.Selon elle, elle fait ce live parce qu’elle serait accusée de boycotter le concept « taxe pas mes mo » lancé sur les réseaux sociaux.
« Déconnectes toi et vas réaliser ton rêve » c’est le poste de Mylène Flicka qui suscite de vives polémiques. Mais, alors qu’elle était censé faire le lien entre l’utilisation saine des réseaux sociaux et sa position sur la décision du gouvernement, la chantre des réseaux sociaux s’est plutôt contentée de défendre en vain la publication. Pour ceux qui la connaissent, Mylène Flicka n’est pas du genre à s’expliquer ou à se prêter à ce jeu de réponse du berger à la bergère et encore moins de dénoncer quelqu’un avec qui, elle s’est déjà expliquée la veille.
[su_heading]Heading text Bénin – taxe sur les réseaux sociaux: Mylène Flicka revient à la case départ (photo)[/su_heading]
« Le raisonnement est vraiment simpliste et hâtif. Mais je comprends que certains fassent la confusion entre éduquer et punir vu qu’on vit dans un pays où c’est la norme »
Pour elle, il s’agissait d’expliquer véritablement en quoi est ce que éduquer ne signifie pas punir. Et pour s’expliquer, elle passe en revue son expérience personnel. « J’utilise les réseaux sociaux depuis que j’ai 14 ans aujourd’hui, j’en ai 22 « . Dans sa vidéo de 08 minutes 15 secondes, elle a sans langue de bois, reconnu être la preuve que les réseaux sociaux peuvent amener les uns et les autres à décider de leur carrière, à savoir ce qu’ils veulent faire dans leur vie. « Parce que j’ai crée Irawo qui est un média qui fait la promotion des talents et nous sommes sur internet, on travaille grâce aux réseaux sociaux » a t-elle indiqué. Ce qui d’ailleurs dévoile l’imbroglio dans laquelle s’est retrouvée la jeune femme.
« Moi j’ai un problème avec mon téléphone, je suis tout le temps sur mon téléphone, je dois aussi sensibiliser les gens et leur dire qu’une hyper connectivité, et Quand je dis hyper connectivité , je ne dis pas connectivité parce que si je disais connectivité, cela voudrait dire que si quelqu’un se connecte c’est mauvais. Ce n’est pas ce que je dis. Ce que je dis, c’est que, si tu te connectes trop, si tu es trop connectés, au delà de ce dont tu as besoin, il y a un problème. (…)
Même si je suis contre la mesure du gouvernement, je suis vraiment contre la mesure du gouvernement, je veux aussi éduquer les jeunes en leur expliquant pourquoi est ce que passé de temps sur internet n’est pas bon pour la santé »
Marie-Madeleine Acrota alias Mylène Flicka
Toutefois, Marie-Madeleine Acrota alias Mylène Flicka va certainement toucher sa cible. Seulement que la réflexion qu’elle a faite est contraire à sa propre expérience. Car, si tout le monde se déconnectait, Irawo n’existerait pas et elle ne réaliserait pas alors son rêve et beaucoup de jeune ne réaliseraient pas leur rêve.
Décoiuvrez la vidéo sur Marie-Madeleine Acrota alias Mylène Flicka s’embrouille
