A partir de ce mardi 21 août 2018, et jusqu’à samedi prochain, les musulmans du monde entier célèbrent l’Aïd el-Kebir, la fête la plus importante de l’islam.
L’expression « aïd el-kébir » (en arabe : عيد الأضحى, qui se prononce « Īd al-Adḥá« , signifiant « fête du sacrifice ») est principalement utilisée au Maghreb. Elle est appelée Tabaski dans les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale ( Bénin, Cameroun, Tchad etc.. ) ayant une importante communauté musulmane. Beaucoup de pays musulmans lui préfèrent le nom « aïd al-Adha » qui veut dire la « fête du sacrifice« .
Cette date commémore la soumission d’Ibrahim (Abraham dans la Bible) à Dieu. Dans le Coran, alors que Dieu lui demande de sacrifier son fils en l’égorgeant, l’archange Jibril (ou Gabriel) intervient et lui substitue un bélier. C’est pourquoi les musulmans perpétuent en cette date ce rituel, en tuant un mouton, une chèvre ou une vache.
Lors de l’Aïd el-Kebir pour le sacrifice d’un animal , les musulmans qui peuvent se l’offrir sacrifient un mouton, une vache ou une chèvre, après la prière collective du matin. Lors de cette fête de partage, la viande est équitablement divisée en trois. Une partie va à la famille. Une autre est destinée à l’entourage proche : collègues de travail, voisins ou amis. Enfin, la dernière part est donnée aux pauvres.
La pratique n’est pas obligatoire dans la tradition musulmane. Un simple don envers les nécessiteux peut aussi être effectué. Toutefois, largement répandu en France, le sacrifice y est très encadré. Il est par exemple interdit de tuer l’animal chez soi. Des abattoirs sont donc mis en place spécialement pendant cette fête.