L’activiste franco-béninois Kemi Seba, président de l’ONG Urgence Panafricaniste est interdit d’accès au Togo. Kemi Seba et toute sa délégation en partance du Bénin pour le Togo ont été purement et simplement refoulé mardi 07 août 2018 à la frontière Togo-Benin à Hillacondji.
Kemi Seba, l’instigateur de la lutte contre la Françafrique est devenue indésirable au Togo, pays voisin du Bénin. Alors qu’il s’y rendait pour un grand meeting à la Maison de la Santé à Lomé et prévu pour ce 08 août 2018 dans le cadre de sa tournée «l’Afrique libre ou la mort» lancée à l’université d’Abomey Calavi au Bénin, Kemi Seba semble fait peur à Faure Gnassingbé. Il est reproché au panafricaniste d’être une personne dangereuse pour l’ordre public. Selon les autorités togolaises, il est tout simplement renvoyé au Bénin, parce que son discours influencerait la jeunesse togolaise. « Accompagné des membres du bureau national d’Urgences Panafricanistes BENIN, Kemi Seba vient d’être refoulé à la frontière togolaise, au motif qu’il est une personne dangereuse pour l’ordre public » a expliqué Kemi Seba.
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Il s’agit selon Kemi seba d’un motif fallacieux dont le refrain avait déjà été fredonné par les autorités sénégalaises, guinéennes, congolaises. « Motif fallacieux déjà énoncé auparavant par les autorités sénégalaises, guinéennes, congolaises et maintenant togolaises. Les pions de la Françafrique déploient des moyens disproportionnés pour nous faire taire. Le combat s’accentue » va t-il préciser sur sa page Facebook.
En prélude à son départ pour le Togo, l’activiste Franco-béninois a déclaré sur la chaîne béninoise SIKKA TV qu’«à part se remplir les poches, Faure Gnassingbé ne fait rien pour le Togo». Aussi, avait -il promis le répéter clairement sur la terre togolaise. «Je serai au Togo mardi pour le répéter » a-t-il ajouté. Dans l’un ou dans l’autre cas, il est claire que Faure Gnassigbé a décidé de prendre ses responsabilités. Seulement, on est tenté de croire que cette interdiction d’accès sur la terre togolaise prouve la peur du président à l’égard du panafricaniste, ce qui d’ailleurs semble donner raison à ce dernier.
