Kofi Anan, ancien secrétaire général de l’Onu, est décédé, a annoncé ce samedi 18 août sur Twitter le bureau des Nations Unies chargé des migrations.
Dans un communiqué, sa fondation a précisé que l’ancien représentant des Nations Unies est décédé à l’âge de 80 ans des suites « d’une courte maladie », entouré de sa femme et de ses trois enfants en Suisse. Aujourd’hui, nous pleurons la perte d’un grand homme, un leader et un visionnaire », a écrit le bureau de l’Onu. En décembre 2001, Kofi Annan et l’Onu avaient reçu le prix Nobel de la Paix pour « pour leurs efforts en faveur d’un monde mieux organisé et plus pacifique » nous rapporte le site huffingtonpost.fr.
C’est avec une immense tristesse que la famille Annan et la Fondation Kofi Annan annoncent que Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies et lauréat du prix Nobel de la paix, est décédé samedi 18 août après une courte maladie…
Né au Ghana le 8 avril 1938, Kofi Annan a tout d’abord intégré les rangs de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1962. Il a ensuite évolué au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, avant d’arriver au siège de l’Onu à New York, où il sera nommé sous-secrétaire puis secrétaire général en janvier 1997. Réélu en 2001, il occupera ce poste pendant jusqu’en 2006, avant de céder la place au sud-coréen Ban Ki-Moon.
« Homme de paix » infatigable
Après son départ des Nations Unies, « il a continué à œuvrer sans relâche pour la paix mondiale, au sein de la fondation Kofi Annan et comme représentant du groupe « The Elders », le groupe fondé par Nelson Mandela, pour promouvoir la paix dans le monde », précise le communiqué.
Nommé en février 2012 comme médiateur de l’Onu et de la Ligue Arabe sur le conflit en Syrie, il démissionne de son poste six mois plus tard, reconnaissant un échec cinglant et critiquant implicitement l’attitude des pays occidentaux. « Des efforts importants ont été déployés pour essayer de résoudre cette situation de manière pacifique et politique. A l’évidence, nous n’avons pas réussi. Et peut-être n’y a-t-il aucune garantie que nous allons réussir. Mais avons-nous étudié des alternatives ? Avons-nous mis les autres options sur la table? », interrogeait-il ainsi après l’annonce de sa démission dans un entretien au journal Le Monde.
Antonio Guterres, actuel secrétaire général de l’Onu, a salué son prédécesseur comme « une force qui guidait vers le bien ». Les dirigeants et anciens dirigeants du monde entier lui ont rendu hommage, chacun saluant l’immense contribution à la paix du Ghanéen.