Quatre basketteurs de l’équipe nationale du Japon sont soupçonnés d’avoir rendu visite à des prostituées lors des Jeux Asiatiques, qui se déroulent à Jakarta. Cela a entrainé leur renvoi immédiat. Ces derniers ont été obligés de s’excuser après avoir commis cet acte .
Le basket-ball japonais est dans la tourmente. La sélection nationale était censée disputer sans encombre des Jeux Asiatiques, disputés du 18 août au 2 septembre dans la capitale de l’Indonésie, Jakarta. Elle est finalement à l’origine d’une histoire qui fait grand bruit dans le pays asiatique, pourtant habituellement à l’abri des polémiques. Du nom de Yuya Nagayoshi, 27 ans, Takuya Hashimoto, 23 ans, Takuma Sato, 23 ans, et Keita Imamura, 22 ans ont été expulsés de l’équipe et renvoyés chez eux.
Selon l’agence de presse japonaise Kyodo News, Yasuhiro Yamashita, chef de la délégation japonaise, a déclaré que ces hommes s’étaient rendus dans un hôtel pour avoir des relations sexuelles avec des travailleuses du sex après la victoire de l’équipe contre le Qatar jeudi dernier.
Yasuhiro Yamashita a expliqué à l’agence de presse que les joueurs avaient quitté le village des athlètes vers 22h avant de se rendre au quartier de divertissement Block M à Jakarta. Là, ils ont été aperçus entrain de dîner et de boire dans l’uniforme de leur équipe avant de quitter le restaurant et d’être sollicités par un proxénète parlant le japonais. Ils ont été présentés à des femmes dans une boîte de nuit voisine avant d’aller à l’hôtel et ne sont retournés au village des athlètes que le lendemain matin.
Pour lui, ces actions violent le code de conduite de l’équipe nationale et trahissent les attentes des citoyens japonais. “En tant que chef de la délégation, c’est très regrettable et je m’en excuse profondément du fond du cœur”. Les officiels olympiques japonais ont déclaré avoir été informés de l’incident après qu’un journal ait publié des photos des joueurs dans la ville.
En revanche ce n’est pas la première fois que des sportifs sont accusés d’avoir fréquenté des prostituées. Avant la Coupe du Monde 2018, neuf joueurs mexicains avaient été épinglés par la presse people de leur pays pour avoir fêté leur départ en Russie en compagnie d’une trentaine de prostituées. Les joueurs impliqués n’avaient alors pas été sanctionnés, car n’ayant «manqué aucun entraînement» et prenant part à cette fête «sur leur temps libre», selon le secrétaire général de la Fédération mexicaine de football.