L’ex première dame de la côte d’ivoire, Simone Gbagbo, a une fois de plus brisé le silence après sa sortie de prison due à la grâce présidentielle du président Ouattara. Cette fois-ci, l’ex-première dame s’est notamment prononcée sur la situation de la ville d’Abobo pendant la crise et a évoqué l’importance d’une réconciliation entre les fils et filles de la côte d’ivoire.
Après son amnistie et sa libération, l’ex-première dame de la côte d’ivoire Simone Gbagbo, s’est particulièrement intéressée à la situation déplorable de la commune d’Abobo au cours de la crise qui a terriblement secoué la côte d’ivoire et a conduit, elle et son époux à la prison. A l’en croire, la commune d’Abobo a été la commune qui a le plus souffert pendant la crise et qui porte jusqu’à présent, des séquelles les plus douloureuses de la crise : « Je pense qu’Abobo est la commune qui a le plus souffert dans la crise…j’ai vu comment les vieilles femmes qui ne peuvent pas marcher ont été bombardées, incendiées avec des morts. J’ai vu tout ça avant qu’on ne soit à notre tour bombardés et arrêtés », a martelé l’ex-première dame Simone Gbagbo.
Poursuivant dans sa déclaration, l’ex-première dame Simone Gbagbo, a annoncé sa visite dans les zones d’Abobo les plus touchées par la crise : « J’arriverai moi-même à Abobo et je passerai dans tous les quartiers. J’irai à Anonkoua Kouté pour saluer les populations. Que Dieu essuie vos larmes … », a-t-elle annoncé.
Par ailleurs, Simone Gbagbo a évoqué l’importance d’une réconciliation entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire et a également mis un accent particulier sur la libération de WOODY : « On doit faire la réconciliation entre les peuples du centre, du nord, de l’ouest et du sud … Le travail n’est pas encore achevé tant que le WOODY n’est pas encore libéré. Mais ce travail, on ne le fait pas dans la tristesse, le doute, la peur. On le fait dans la victoire. Il faut que tout le monde rentre », a-t-elle conclu.