Politique

Congo : les populations enterrent le président Joseph Kabila

Incroyable mais vrai. En république démocratique du Congo, la politique se gère avec humour. La preuve, le mercredi 08 août 2018, sur les réseaux sociaux, tout le monde était convié à l’enterrement fictif du président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila.

Les Congolais rêvent d’alternance et parlent de l’élection du 23 décembre 2018 avec humour. Il s’agit d’une élection qui éveille l’espoir d’une transition politique. C’est surement pour cela que les populations ont décidé d’enterrer le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila. Pour y parvenir, il ont tout simplement décider de célébrer la fin du chef d’Etat actuel. L’information a été annoncée sur les réseaux indiquant que tout le monde était convié à l’enterrement fictif du président de la République. Au lendemain de cette annonce, le chef de l’état a choisi un dauphin renonçant ainsi à une nouvelle candidature.

Des congolais suivent une allocution télévisée de Joseph Kabila  depuis la terrasse d’un café. 

 

«Tout ça pour ce menu fretin ? » a soufflé les populations soulagées à l’idée de voir le dirigeant critiqué se retirer après dix-sept ans au pouvoir. «À Kinshasa, les gens parlent de l’élection dans toute la ville, que vous soyez dans les transports ou dans un bar » expriment les citoyens relayés par la Croix. Ce qui d’ailleurs prouve que Joseph Kabila n’a jamais jouit d’une grande popularité en RDC. Ses compatriotes lui reprochent non seulement, l’instauration d’une nouvelle dictature après sa décision de se maintenir au pouvoir à la fin de son mandat en 2016, mais aussi et surtout la misère qui gangrène le pays.

Pour un citoyens congolais, même avec un germe de démocratie, la RDC est un non-État aujourd’hui. A l’en croire, les gens réclament du changement, estime le caricaturiste congolais Kash Thembo. Aussi dénonce t-il la misère qui sévit dans le pays. « Certains de mes amis ne peuvent plus payer leurs loyers et doivent rentrer chez leurs parents » a t-il évoqué.

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