Technologie

Birmanie : facebook supprime le compte du chef de l’armée

 

La  suppression  de la ‘’page facebook’’ du chef de l’armée birmane  a été annoncé ce lundi 27 août 2018 par le réseau social. Ce dernier est accusé de « violation des droits de l’Homme ».

En effet, Des experts internationaux ont ciblé près d’une vingtaine de personnes ou organisations birmanes dont le général Min Aung Hlaing comme ayant commis ou permis de graves violations  des droits de l’Homme. Cette annonce faite par Facebook apparaît le même jour que les nations unies ont commandé la poursuite du  chef de l’armée birmane et de cinq autres hauts gradés pour « génocide », « crimes contre l’humanité » et «  crime de guerre » contre des musulmans Rohingyas à la justice internationale.

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Facebook, dans un communiqué a évoqué comme inculpation à l’endroit du chef de l’armée birmane « les terribles violences ethniques en Birmanie », mais n’a pas mentionné la crise des Rohingyas ayant poussé plus de 700.00 musulmans dispensés de droits en Birmanie à s’exiler au Bangladesh depuis août 2017.

Cependant, le général Min Aung Hlaing, dont le moyen officiel de communication est Facebook n’a pas réagit. Egalement, Myawady, l’influente chaîne de télévision birmane est bloquée.

Après s’être reconnu « lent » à sévir sur les contenus racistes dans ce pays asiatique, ou le réseau social est aussi présent, l’administrateur  a mis un groupe de moines extrémistes birmans sous sa liste noire dans le mois de Juin 2018. Les enquêteurs de l’ONU qui œuvrent sur les concussions contre la minorité musulmane des Rohingyas vont dans le même sens que Facebook  et trouve qu’il a accomplit un bon boulot dans la diffusion du discours contre la haine.

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