Le ministre béninois de la culture Owald Homeky semble avoir un faible pour l’artiste cagoulé Togbè Yéton, un pseudo d’artiste qui en plus de faire l’apologie des maux qui minent la jeunesse notamment la drogue en plein public, est un rappeur sans identité.
Qui pour donner avec précision, le nom du rappeur cagoulé béninois qui a pour doctrine d’exceller en faisant l’apologie du crime, racontant de n’importe quoi pour se faire le buzz? Et pourtant, au lieu d’arrêter la saignée, ce pseudo d’artiste béninois dit Togbè Yéton a été invité par le ministère béninois du tourisme, de la culture et des sport que dirige, Oswald Homeky, au concert de l’indépendance 2018 au stade Général Mathieu Kérékou avant de se retrouver ce week end sur un événement officiel qui a réuni plus de 15 000 jeunes béninois ( 229 urban vibes festival à la plage de fidjrossè). Ce n’est un secret pour personne.
Les pseudos-morceaux de Tôgbê Yéton ne prônent que le gangstérisme, la violence, les salacités et les énormités de tout genre qui orientent vers une cible bien précise et vers les coins où l’alcool, le tabac, l’argent et la femme rivalisent d’ardeur. C’est pourquoi, ce serait donc une aberration, une démence ou mieux encore un scandale national de faire prester l’homme au masque devant un public composé d’enfants et de jeunes à peine sortis d’adolescence, où il ne fera que porter atteinte aux normes sociales par ses propos attentatoires.
Qu’est donc devenue la musique urbaine au Bénin? Quelle leçon le ministre Homeky donne t-il à la jeunesse qu’il a toujours su valablement représenter? S’agit t-il d’un épi-phénomène ou du reflet d’une société en perte des valeurs? Comme si cela ne suffisait pas, le soit disant artiste rappeur se glorifie de la popularité à lui accorder par le public.
TôGbê Yéton : « Nin mi mon scène tché do? Oun signin din. Fan tché lê é nan tchê noun mi. Yin wê gni artiste daho do Bénin ». Et à Meko Prod de répondre : « TOGBE Yéton. Hier tu les à montré que tu n’es pas camarade de quelqu’un. Même le Dj de wizkid criait « JÉSUS » en anglais. La Meko Family est fière de toi. Ya pas l’homme pour toi. Ceux qui étaient la peuvent confirmer ».
C’est inimaginable, voire écœurant de voir le rappeur masqué du game béninois, TogbèYeton invité à un événement de cette envergure et, mieux, au même titre que cent (100) artistes des musiques urbaines beninoises comme : Ricos Campos, Richard Flash, Sessime, Blaaz, WP, Vano Baby, Fanicko, Petit Miguelito, Robinson Sipa, Zeynab, Kemi, Pélagie la Vibreuse, CCC, Nikanor, TBoy pour ne citer que ceux là.
Que reprochait t-on alors à Vano Baby dans son single Adigué gbohoun gbohoun, si Togbè Yéton devient aujourd’hui, un exemple pour la jeunesse béninoise?
Dans l’un ou dans l’autre cas, le visionnaire de cette tendance qui émeut la jeunesse béninoise et qui, bientôt pourrait se propager en Afrique reste et demeure le leader Oswald Homeky, pourtant connu pour ses choix réfléchis et responsables et capable d’orienter la jeune génération.
