Le viol est l’acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel, par la force, surprise, menace, ruse ou tout simplement sans son consentement. C’est ainsi en Afrique du Sud une étudiante de 23 ans s’est suicidée après avoir été violé.
Khensani, Maseko, une étudiante en troisième année à l’Université Rhodes de Grahamstown, a déclaré qu’elle avait été violée par un autre étudiant en mai dernier.
Selon un communiqué de l’université, avant que cette dernière ne mette fin à sa vie, Maseko a publié un message crypté sur les médias sociaux stipulant que « Personne ne mérite d’être violée ». A travers son compte Instagram elle a exprimé une nouvelle colère à l’égard des violences sexuelles contre les femmes en Afrique du Sud.
L’Université de Rhodes a confirmé son décès et a déclaré que les autorités avaient organisé une réunion avec les parents de Maseko quand elle a signalé en juillet qu’elle avait été violée. Les dirigeants de l’université avaient promis d’ouvrir une enquête. Mais cette étudiante en troisième année est décédée quelques jours avant sa rencontre avec les enquêteurs.
Par ailleurs, l’homme accusé du viol a été suspendu de l’université, a indiqué l’université dans le communiqué publié sur son site Internet, ajoutant qu’elle travaillait avec la police sud-africaine et l’Autorité nationale chargée des poursuites judiciaires pour ouvrir une enquête sur la mort de Maseko.
Aussi, le décès tragique de Khensani ne marquera pas la fin de l’enquête sur les circonstances qui ont conduit à son décès a fait entendre le vice-chancelier de l’université de Rhodes, le Dr Sizwe Mabizela. Khensani a été mise en bière hier jeudi 9 août 2018 à Johannesburg.
En revanche les statistiques montrent que les violences sexuelles à l’égard des femmes représentent un problème grave en Afrique du Sud. Selon les données publiées en juin par le service national de statistique d’Afrique du Sud, 138 femmes sur 100 000 dans le pays ont été violées entre 2016 et 2017.