L’actualité de l’attentat menée contre le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le 23 juin dernier au stade à Bulawayo qui a fait des morts et blessés et s’est répandue telle une traînée de poudre dans l’Afrique Australe, vient de connaitre un nouveau rebondissement.
La police zimbabwéenne a arrêté deux personnes soupçonnées d’être liées à l’attentat à la grenade qui a visé sans l’atteindre il y a dix jours le président Emmerson Mnangagwa et tué deux de ses gardes du corps, a annoncé mardi son chef.
Après l’arrestation de deux personnes la semaine dernière en lien avec l’attentat, suivi de leur remise en liberté plus tard, deux autres têtes viennent de tomber dans cette affaire. Il s’agit de deux suspects dont les identités ou les faits, qui leurs ont été reprochés, ne sont pas encore révélés pour l’heure. L’information a été annoncée ce mardi 03 juin 2018, par la police zimbabwéenne qui a pris l’affaire à bras le corps, et compte aller jusqu’au bout dans ses investigations pour dénicher les tenants et aboutissants de cet acte odieux : « J’aimerais saluer la coopération et le soutien que notre équipe d’enquêteurs a reçu jusque-là, qui a permis l’arrestation de deux suspects ». « Nous continuerons notre travail tant que tous les responsables de cet acte odieux ne seront pas arrêtés et traduits devant la justice », a déclaré Godwin Matanga lors d’un discours à des policiers à Bulawayo (sud), théâtre de l’attentat.