Au Sénégal, selon les statistiques gouvernementales, 23,1 % des Sénégalais sont polygames, avec en moyenne 2,6 conjointes par mari. Il n’est donc pas étonnant qu’une association comme le collectif « Mon mari a droit à quatre (04) femmes » voit le jour au Sénégal.
Pendant que certaines femmes auraient voulu avoir leur mari à elles seules, le Sénégal semble évoluer en matière de polygamie. Il y a quelques mois précisément en février 2018, une information annonçant la création du collectif « Mon mari a droit à quatre (04) femmes » a bousculé les médias et réseaux sociaux. Une association constituée uniquement de femmes, qui exigent que leur mari ait au moins 04 femmes.
Sans surprise puisque le Sénégal est un pays où la société majoritairement musulmane peut à sa manière créer cette association « Mon mari a droit à quatre femmes » qui semble ne pas être la bienvenu en Afrique .Selon un journaliste sénégalais interrogé par Le Mag Afrik, cette association existait au Sénégal mais personne n’en parle car, son avènement a créé du Tohu bohu au point où personne ne peut clairement identifier les protagonistes ou déclarer qu’elle en fait partie.
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« Au Sénégal, il n’est pas rare de voir des femmes proposer à leurs époux de prendre une seconde ou troisième épouses. Mais il faut dire que ces femmes qui font ainsi, sont souvent confrontées à la pression sociale dans leurs ménages », explique Ndeye Ndiaye, une femme mariée et polygame relayée par SDN, Daka.
Mieux, les données du dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’élevage de 2013 révèlent que 35,2% des personnes mariées au Sénégal sont des polygames. Pendant ce temps, les hommes représentent 23,1% et la proportion des femmes vivant en union polygamique s’élève à 44,0%. Par contre, l’intensité de la polygamie, quant à elle, est de 1,4 femmes par homme marié et 2,6 femmes par homme polygame. A en croire SDN, Daka, l’âge moyen à la polygamie est de 43,9 ans avec une entrée plus précoce des femmes (40,4 ans) que des hommes (52,9 ans).
