Politique

Sénégal-refus de Karim Wade sur la liste électorale : Yaya NIANG​​​ saisit l’ambassadeur du Sénégal au Koweït

Le refus de l’inscription du fils de l’ancien président Karim Wade sur la liste électorale agite de plus en plus le climat politique sénégalais et intensifie les tensions  à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Cette fois-ci, c’est un citoyen qui a saisi l’ambassadeur du Sénégal au Koweït pour contredire la décision.

L’affaire de la candidature retoquée de Karim Wade, a connu un nouveau rebondissement. Pour cause, le citoyen et chercheur en droit électoral, Yaya Niang, a saisi de sa propre initiative l’ambassadeur du Sénégal au Koweït pour faire volte face à cette décision. A travers un communiqué parvenu à Télédakar, Yaya Niang, a informé  l’opinion publique de son recours gracieux aux fins de l’inscription de M. Karim WADE sur les listes électorales :« J’informe l’opinion publique nationale et internationale que j’ai formé un recours gracieux aux fins de l’inscription de M. Karim WADE sur les listes électorales par lettre en date du 12 juillet 2018 envoyé par DHL le 16 juillet 2018 à Monsieur l’Ambassadeur du Sénégal au Koweït », rapporte Teledakar.

A l’en croire, il  a exercé ce recours en sa qualité de titulaire du droit de contester l’omission, le rejet ou la radiation de tout autre électeur des listes électorales tels que les services centraux du Ministère de l’Intérieur de la République du Sénégal ont, sans base légale, procédé contre M. Karim WADE. Yaya Niang, a par ailleurs justifié le bien-fondé de son recours gracieux en se basant sur certaines lois fondamentales de la nation sénégalaise :« sur le fondement des articles L 45 alinéa 3 de la loi 2017-12 du 18 janvier 2017 portant partie législative du Code électoral, du décret n° 2017-170 du 27 janvier 2017 portant partie réglementaire du Code électoral et de l’article 11 alinéa 3 du décret n°2018-476 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2019 ».

Il a pour finir, affirmé sa volonté de défendre son recours en qualité d’électeur conformément aux lois et règlements en vigueur sur l’instrumentalisation de la loi dans l’unique but d’écarter des candidats à une compétition politique, cela, poursuit-il, est une pratique malsaine qui entretient et nourrit « le démon électoral africain » : « Le Chef de la représentation diplomatique de la République du Sénégal au Koweït est dans l’obligation de répondre et dans les délais prévus par la loi. Je le fais en ma qualité de citoyen Sénégalais et Chercheur en droit électoral », a-t-il conclu.

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