En octobre 2018, les sénégalais iront aux urnes . En moins de quelques mois de la présidentielle, les candidatures de l’ancien président Karim Wade et du maire de Dakar Khalifa Sall alimentent des tollés.
L’ancien président Abdoulaye Wade a prononcé des menaces contre la présidentielle de 2018, au cours d’un entretien avec une radio privée sénégalaise. L’ancien président Wade, invite les jeunes de son parti à mettre les bureaux de vote sens dessus-dessous et à brûler les listes électorales si les candidatures de Karim Wade et de Khalifa Sall sont rejetées. » Le PDS va proposer à l’opposition de poursuivre sans interruption les marches et les meetings et, le jour du scrutin, avec les populations et la jeunesse en tête, nous rendre dans les bureaux de vote, les gouvernances et au ministère de l’Intérieur pour nous emparer et brûler séance tenante les listes électorales qui ne comportent pas les noms des candidats Karim Wade, Khalifa Sall et les autres candidats victimes du système machiavélique de parrainage de Macky Sall « , a laissé entendre Abdoulaye Wade.
Soulignons qu’à ce jour, le maire de Dakar, qui a été condamné dans l’affaire de la caisse d’avance et dont le procès en appel est en cours n’avait toujours pas déclaré sa candidature à l’élection présidentielle.
Selon son avocat Me Clédor Ciré Ly, qui réclame la libération immédiate de son client : » c’est un Etat qui a, aujourd’hui, rompu définitivement avec non seulement la justice internationale mais encore avec l’Etat de droit et les principes qui gouvernent l’Etat démocratique ».
Le Front patriotique pour la défense de la république a rédigé un communiqué mardi 17 juillet 2018 pour informer que le gouvernement a enjoint aux magistrats de la Cour d’Appel d’ignorer l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO.
