La maladie d’alzheimer est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par le développement d’une démence progressive. Elle se manifeste principalement à un âge avancé et est associée à une diminution de la performance du cerveau et à des troubles de la mémoire.
Aujourd’hui, force est de constater qu’après 5 naissances, la femme est exposée a un risque du maladie d’alzheimer. Selon le World Alzheimer Report 2016, plus de 47 millions de personnes dans le monde vivent avec la démence et, selon l’Association Alzheimer, les femmes dans la soixantaine sont deux fois plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer. Une étude a été mené en Corée du Sud et Grèce auprès de 3500 femmes qui ont accouché cinq fois où plus auraient 70% de chance de développer la maladie d’alzheimer à leur vieillesse. Réalisée par le Dr Ki Woong Kim, neuropsychiatre à l’université nationale de Séoul, l’étude ne portait que sur des femmes de plus de 60 ans et l’âge moyen des femmes testées dans les deux pays était de 71 ans rapporte Afrikmag. Pour l’auteur de l’étude, le Dr Kim, en ce qui concerne la chance de développer cette démence chez la femme, la grossesse est une montagne russe hormonale et pendant le premier trimestre, le niveaux d’œstrogène augmente modestement, puis montent en flèche pour le reste de la grossesse. Au troisième trimestre, selon Kim, le taux d’œstrogène peut être jusqu’à 40 fois plus élevé que le niveau maximal au cours des cycles menstruels naturels.
Dans les quatre jours suivant l’accouchement, le niveau d’œstrogène pour la plupart des femmes chute, rapidement à des niveaux moyens. Il continue en ajoutant que, le taux de progestérone et une hormone de stress appelée cortisol qui augmente rapidement pendant la grossesse, mais chutent après la naissance du bébé. Afikmag souligne qu’il y a une découverte qui a été faites lors de l’étude. Il s’agissait du fait que les femmes qui avaient subi une grossesse incomplète étaient beaucoup moins susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer que les femmes qui n’avaient jamais été enceintes.
En revanche d’autres scientifiques ont toutefois déclaré que même si les résultats de l’étude intriguaient, il était nécessaire de poursuivre les études, car il est possible que plusieurs facteurs contribuent à la grossesse, et la science nécessite une meilleure compréhension de ces facteurs.