Une base militaire proche du Nord –Est du Nigéria a été attaquée le jeudi 26 juillet 2018 par une cohorte du groupe Jihadiste Boko Haram. Le groupe Jihadiste était à bord d’une trentaine de véhicules, déclarent les sources militaires à First magazine.
Dans la soirée du jeudi 26 juillet 2018, le groupe jihadiste Boko Haram a prit d’assaut la base militaire installée aux abords du village de Jakana, situé à une trentaine de kilomètre de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, puis après le poste de Police local. Dans un communiqué relayé par First magazine, le porte parole de la police de Borno, Edet Okon a affirmé que : « des terroristes de Boko Haram dans une trentaine de véhicules ont attaqué Jakana ».Il poursuit sans présenter de bilan sur d’éventuelles victimes que « des unités de la police (…) ont été déployées en renforts. Les insurgés ont été repoussés avec succès par les forces de sécurité ».
Rapporté par la même source, Babakura Kolo, le chef d’une troupe réquisitionnée aux côtés de l’armée contre Boko Haram a attesté que les insurgés armés de fusils d’assaut et de lance-roquettes avaient pu prendre le contrôle de la base durant ‘’une heure environ’’ avant l’arrivée du renfort militaire de Maiduguri. Il a également ajouté que le contrôle de la base militaire a été pris après que les militaires soient dominés et le poste de police brûlé. A en croire la même source, le bilan des victimes reste indéterminé mais le corps de deux policiers et d’un civil ont été retrouvé ainsi que neuf villageois blessés par balle perdue.
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Des remaniements ‘’majeurs’’ ont été communiqués au sein de la hiérarchie militaire dans le Borno ce vendredi 27juillet 2O18, particulièrement la nomination d’un nouveau commandant à la tête des opérations de contre- insurrection, le major-général Am Dikko. Rappelons que cette attaque survient juste après celle du 14 juillet 2018 d’une importante base militaire dans l’Etat voisin de Yobe, au cours de laquelle des dizaines de soldats ont été tués, selon des sources sécuritaires rapporté par first magazine. A la veille de l’attaque du 14 juillet 2018, vingt-trois soldats sont par ailleurs portés disparus à partir d’une embuscade tendue aux forces de sécurités près de la forêt de Sambisa, bastion où sont retranchés de nombreux jihadistes.
Lesquelles agressions qui prouvent que Boko Haram demeure un danger bien que le gouvernement ne cesse d’affirmer que le groupe jihadiste est sur le point d’être vaincu.