Une fillette de 10 ans est décédée le 14 juillet 2018 en Somalie après une mutation génitale. le décès serai survenu suite à une hémorragie, deux jours après que sa mère l’ait emmenée chez une exciceuse traditionnelle dans un village éloigné de Dhusamareb. Il s’agit d’un rare cas de décès alors que la pratique est toujours répandue dans le monde.
La pratique de mutilation génitale est une ablation totale ou partielle des organes généraux féminins externes, généralement réalisée par un couteau ou une larme de rasoir avec ou anesthésié. Selon Hama Aden Mohammed, directrice du centre d’éducation de Galkayo pour la paix et le développement (GECPD), elle soupçonne la mort de la fillette de 10 ans du fait que l’exciceuse ait coupé une veine importante au cours de l’opération. Le journal Reuters note que cette exciceuse n’a pas été arrêtée et si tel devrait être le cas, aucune loi ne garantissait qu’elle soit punie pour l’acte. D’après Afrikmag, la constitution de la Somalie interdit les mutilations génitales féminines, mais les efforts visant à adopter des lois qui punissent les délinquants ont été entravées par les parlementaires qui ont peur de perdre les votes des musulmans, principaux défenseurs de la mutilation génitale féminine.
Pour les « défenseurs de la mutation génitale » ils avancent parfois l’idée absurde qu’elle n’a pas d’effets négatifs, ce qui est complètement faux, déclare Brendan Wynne de Donor Direct Action, un groupe international de femmes qui soutient des organisations caritatives locales. « Nous n’avons plus de temps pour débattre sur les méfaits de la mutilation génitale et ce cas, comme beaucoup d’autres, le prouve. Les mutilations génitales ne prendront fin que lorsque les gouvernements adopteront une ligne dure et protégeront les filles », souligne le groupe international Brendan Wynne de Donor Direct Action.
Rapproché des spécialistes, les experts en santé affirment que les mutilations génitales féminines peuvent causer dans l’avenir, des complications mortelles liées à l’accouchement. Aussi, dans certains cas, les filles peuvent saigner à mort ou mourir d’une infection.