Dans une publication sur sa page Facebook officielle intitulée « Je suis Noélie Yarigo, la guerrière de la Pendjari », l’athlète béninoise, spécialiste du 800 mètres, au parcours atypique, et deuxième coureuse béninoise à se qualifier pour les championnats du monde après Fabienne Feraez, Noélie Yarigo a révélé son parcours professionnel avant de livrer quelques conseils et pas des moindres à ses compatriotes en prenant en exemple sa propre expérience.
Je suis Noélie Yarigo, _la guerrière de la Pendjari*
J’ai bien galéré avec mon coach pour arriver là où j’en suis aujourd’hui. Orpheline de père dès mon jeune âge j’ai décidé de prendre mon destin en main en réussissant par la sueur de mon front. A un moment donné je m’étais dit que personne n’était née avec une cuillère en or dans la bouche donc pour y arriver *il fallait se battre, tenter même l’impossible*.
Certaines personnes, pour me décourager, me disaient : « il faut que tu abandonnes le sport pour faire des enfants ; tu es trop musclée, ressemble un peu à une femme sinon personne ne voudra de toi. » A croire que les objectifs sont les mêmes (sourire).
*Moi j’épouse déjà la piste et pour l’instant cela me convient, mon physique également.*
Le chemin reste long mais aujourd’hui je peux dire que j’ai réussi à passer un palier de ma vie et j’ai la certitude que j’ai encore une marge de progression. Un proverbe dit que *les racines de la réussite sont très amères mais produisent de délicieux fruits*. C’est une question de temps et de foi.
*Je reste donc concentrée sur ce que je dois faire et non ce que les gens pensent que je dois faire.* Alors, chers fans, on peut être Béninois et réussir dans son domaine. Il faut juste y *croire* et *travailler dur*. En course à pied comme dans la vie de tous les jours, le départ est souvent collectif mais l’arrivée reste individuelle en fonction de la détermination de chacun.
Tenons bon.
_*Love, Noélie*_