En juin 2016, je m’étais décidé d’écrire un livre pour parler sous un angle narratif de l‘histoire d’une jeune étudiante dont la vie était contrôlée par la sirène des eaux » Mamiwata » et qui avait , pire, un mari de nuit. Et Oui, une vie infernale.
J’avais à peine écrit le premier chapitre quand mon ordinateur portatif m’a été volé . Je répète, à peine avais-je un chapitre. En ce temps, j’avais un téléphone Samsung Galaxi S3. C’est avec celui-ci que j’ai recommencé le travail. J’ai entamé l’écriture du projet de livre. Tous les jours j’écrivais ( et quand je dis tous les jours ce n’est pas que j’écrivais lundi, après mercredi, après jeudi, non. J’écrivais tous les jours ) jusqu’au mois de septembre, période à laquelle je préparais la rentrée des classes .
Avec cette abnégation quotidienne, j’ai écrit plus de 80 pages ( version publiée) du libre soit presque huit (8) chapitres sachant que le livre fait 138 pages, et est réparti en seize chapitres.
Avec mon téléphone Samsung Galaxy S3, j’ai écrit les huit ( 8 ) autres chapitres, c’était du 20 septembre au 5 décembre 2016.
Pour y arriver malgré les cours, qu’est-ce que je faisais, je fermais le cahier de cours quand je m’ennuyais ( ou ne comprenais pas grand-chose) et ouvrais mon téléphone pour continuer l’écriture du projet de livre » Achou l’amour empoisonné « .
On finissait les cours soit à 16h30 , soit à 17h15. N’ayant pas encore acheté un autre ordinateur portable, je me rendais, à la fin de chaque cours, à la salle informatique pour écrire écrire écrire écrire écrire écrire. J’étais tous les soirs obligé de quitter avant 21h , l’université fermant à cette heure. À la maison, je bossais mes cours. J’ai procédé ainsi pour la suite du projet jusqu’au 5 décembre, à trois jours du début des examens. Le projet, je l’ai bouclé à cette date.
Après les compositions, j’ai soumis le mapuscrit aux maisons d’édition et j’avais eu douze acceptations sur les quinze envois. J’ai choisi celle qui me paraissait la plus gentille.
Pour mon second ouvrage » les larmes de la forêt scabreuse » publié par la même maison, la démarche a été la même. Pour » la fiancée endiablée « , livre qui sera publié en fin d’été, l’écriture du projet a été pire.
Pour ce qui est du financement, ça encore une autre histoire. Ça a été de la mer à boire.
Comme quoi, chacun a son histoire à raconter.
C’est bien et bon d’être encouragé par ses amis et proches mais la vraie motivation devrait venir de soi-même. On peut être inspiré par un artiste, un aîné mais cette inspiration s’accompagne d’action et ça vient de soi-même.
Si je lis » Kocoumbo l’étudiant noir » d’Aké Loba, ça peut m’inspirer. Je peux trouver cet auteur ivoirien comme un modèle, une source d’inspiration mais ce n’est pas Aké Loba qui me réveillera de ma sieste à 16h pour me dire d’aller écrire. Non. Je me lève ( moi-même) pour écrire parce que j’ai à faire. On se fixe des objectifs soi-même et compte tenu de ceux-ci, on bosse. On cherche à les attendre. Tout part de soi-même . S’inspirer et se motiver ( par des objectifs fixes et fixés)
Avoir (de ) l’inspiration et se motiver ( soi-même) sont de bonnes clés pour aller de l’avant.
PS : Pour mon ordinateur, bien sûr que j’en ai acheté un autre plus tard, après avoir bouclé les trois projets.
André-Marie GBENOU ✍
Qui est André-Marie GBENOU ???
André-Marie GBENOU est né le 30 novembre 1993 dans le département du Mono, au Bénin. Après son baccalauréat Série Scientifique en 2011, il sera admis à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature du Bénin, dans la formation des diplomates. L’année d’après (2012), il s’inscrit parallèlement en Sciences Juridiques à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de la même université pour un double cursus. Il sort avec sa licence en Diplomatie et Relations Internationales obtenue à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature et une licence en Droit Public obtenue une année après. Son attachement pour le monde de la littérature, son amour pour l’écriture qui le passionne depuis le bas âge et surtout son aptitude à créer de l’imaginaire, à inventer des histoires fantastiques, éveillent davantage en lui la passion de porter le manteau d’écrivain.