Dans le but de réduire la pollution atmosphérique et les changements climatiques une étude sur l’importation des véhicules d’occasion a été mise en place par le Centre pour la science et l’environnement (CSE).
Le plan d’action de l’étude sur l’importation des véhicules d’occasion consiste à appliquer des mesures strictes pour empêcher les véhicules en fin de vie, dangereux et endommagés d’entrer sur le marché. La fin de cette recherche a été publié dans un communiqué mardi 24 juillet 2018 à Abuja Nigeria. Il ressort de cette étude que 90% des véhicules importés en Afrique sont vieux et dangereux pour la santé publique. Pour la gestionnaire du « Programme Air pur et mobilité durable » Mme priyanka Chandola, il est urgent à l’échelle mondiale de mettre un terme au déversement non réglementé de véhicules usagés en Afrique afin de réduire les risques sanitaires et climatique rapporte Afrikmag. La même source expose qu’environ 85% des véhicules en Éthiopie, 80% au Kenya et 90% au Nigeria sont des véhicules d’occasion, alors que le taux de possession de véhicules en Afrique est inférieur à la moyenne mondiale, pendant que le taux de croissance augmente. Aussi la communauté mondiale qui a, à maintes reprises, exprimé sa profonde préoccupation face à la détérioration de la qualité de l’air dans le monde du sud, ne peut plus se détourner de ce problème du dumping ( pratique consistant, pour un État, à vendre un produit déterminé moins cher à l’étranger que sur le marché intérieur).
En revanche si cela doit persister avec une manque de contrôle, sans que les pays exportateurs se partagent la responsabilité de résoudre ce problème, les pays les plus pauvres ne pourront pas atteindre leurs objectifs en matière d’air pur et d’atténuation du climat.