Le roi de la rumba congolaise, le chanteur Koffi Olomidé est poursuivi par la justice française pour agressions sexuelles. Il lui est reproché ce vendredi 1er juin 2018 d’avoir agressé sexuellement et séquestré quatre de ses danseuses en région parisienne.
Les faits remontent entre 2002 et 2006 dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine en région parisienne. C’est dans ce pavillon où l’artiste aurait hébergé ses danseuses en marge de concerts ou d’enregistrements en France qu’une partie des agressions se serait produite. Il s’agit selon les plaignantes des relations sexuelles non consenties, sans préservatif avec à la clé des gifles quand elles se débattaient. Tout ceci se passait alors que les danseuses étaient enfermées et gardées 24h/24h par trois hommes sans aucune pièces d’identité ni de téléphone.
Les plaignantes dénoncent des menaces de ne plus travailler si elles se refusaient au chanteur. A en croire leur plaintes, ce n’est qu’en juin 2006, qu’elles parviennent finalement à s’échapper avec l’aide d’un ancien agent de sécurité du chanteur. Elles portent plainte en 2007, 2009 et 2013 et refusent de rentrer au Congo de peur de représailles. Mais, c’est le 31 janvier 2018 que le tribunal correctionnel a ouvert une procédure contre l’artiste pour non seulement agression sexuelles mais aussi pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des quatre plaignantes, et également pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voire en les privant de tout salaire. Deux hommes de main, considérés comme ses complices, sont également convoqués à comparaître devant la justice française.
Visé par un mandat d’arrêt en France, pour atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité, et pour séquestrations, Koffi Olomidé, 61 ans, dénonce un complot contre sa personne.
