Depuis peu, une affaire liée aux comptes de campagne du président français a fait surface et se répend dans les médias comme une traînée de poudre. Dans cette affaire, le mutisme du couple présidentiel insupporte le mouvement « Egalité Nationale » qui pense que la femme du président doit être entendue par la justice.
Thierry Paul Valette, Président du mouvement »Egalité Nationale » pense que la première dame de la France doit être entendue par la justice de son pays sur l’affaire liée au compte de campagne de son mari, le président Macron. Mais avant lui, l’association anticorruption ‘’Anticor’’ avait demandé au parquet d’ouvrir une enquête pour vérifier ‘’la probité des comptes’’ de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. L’association a même déposé plainte mercredi 13 juin 2018 pour la cause. C’est dire donc que loin de s’estomper, cette affaire prend une ampleur avec la pétition lancée contre la première dame par Valette. Ceci dans le but de mobiliser autant de citoyens français à adhérer sa cause, qui est de voir la première dame de la France se prononcer devant la justice dans l’affaire.
Selon lui, cette action a été menée contre la première dame puisque son mari ne peut aller devant la justice pour l’heure à cause de son statut. Mais en revanche, la première dame qui a été très active pendant la campagne présidentielle, ne bénéficie d’aucune immunité. Mieux, elle a été omniprésente dans le sillage de son mari, car elle était à la fois son accompagnatrice, sa répétitrice, sa lectrice, sa facilitatrice, et surtout l’organisatrice de sa campagne, a laissé entendre Valette dans sa pétition. C’est donc pour cette raison qu’il pense que « Madame Macron doit être entendue dans l’affaire des comptes de campagnes de son mari. Une enquête doit donc déterminer quelle a été son rôle précis dans l’attribution des ristournes dont son mari a bénéficié. »
