Le fils de Marc-Vivien Foé est condamné à cinq ans de prison ferme. La décision a été prise par la cour d’assises de Lyon ce mercredi 06 juin 2018.
Âgé de 22 ans, Marc Foé, fils du défunt international de football camerounais Marc-Vivien Foé mort en direct devant les caméras de télévision est impliqué dans une affaire de vol à main armée et séquestration. Le jeune homme et son complice avaient séquestré un prêtre du diocèse de Lyon pour voler l’argent de son presbytère. Les fait remontent au 28 novembre 2015 à Genay (Rhône). Son complice Sofiane Bardot, 20 ans, a été condamné à la même peine, en tant que co-auteur de la séquestration, mais a été acquitté du chef de violences volontaires avec arme.
« Je ne vous en veux pas », déclare la victime. C’est pourquoi, l’avocat général a du réduire ce matin les peines qui étaient bien plus élevées et distinctes. Vincent Le Pannerer avait réclamé douze ans de réclusion criminelle contre Sofiane Bardot, et huit ans contre Marc Foé. Mais, le pardon accordé aux deux accusés par le père Luc Biquez explique probablement la clémence du verdict. « Je ne peux qu’espérer que vous trouverez un chemin plus cohérent et plus droit. Pour ce qui est de moi, je ne vous en veux pas. J’espère que vous puissiez en prendre une réelle conscience et pas seulement avec des mots faciles » a plaidé le curé de Genay mardi à la barre, en se tournant vers les deux accusés.
[su_heading]A lire aussi : League des Champions : Sergio Ramos se prononce enfin sur la blessure de Salah [/su_heading]
Retour sur les faits
Le prêtre avait été attaqué alors qu’il rentrait dans son presbytère. Les deux jeunes ont menotté les mains du religieux dans le dos avant de le frapper à coups de poing avec la crosse d’un pistolet. Selon les enquêteurs, la scène a duré près d’une demie heure avant que les agresseurs ne prennent la clé des champs grâce à une alarme. Marc Foé et Sofiane Bardot ont fini par reconnaître les faits après avoir nié tout au long de l’instruction judiciaire.
Pour l’avocat du fils du défunt footballeur Foé, ce dernier aurait connu une enfance basculée par le décès tragique de son père au stade de Gerland, le 26 juin 2003, lors d’une rencontre entre le Cameroun et la Colombie. « Il avait huit ans ; cet événement a bouleversé son parcours », a soutenu son avocat Alexandre Plantevin.
