Les 5 et 6 juin 2018, l’AFD, le GPE et l’UNICEF ont organisé les Journées européennes de développement édition 2018 à Bruxelles. A cette occasion, la diva de la musique béninoise a lancé un message poignant de prise de conscience aux dirigeants africains.
« Promouvoir l’égalité des sexes dans l’éducation : la voie à suivre » tel est le thème central de la journée européenne de développement, dont cette édition va se concentrer sur l’égalité des sexes et l’autonomisation et l’engagement des femmes et des filles dans le développement durable. C’est donc pour partager les meilleures pratiques des différentes parties prenantes que, Rémy Rioux, Directeur général, Agence française de développement, Marie-Pierre Georgette Poirier, Directrice régionale, UNICEF et autres personnalités se sont réunis pour faire de ladite journée, une réussite totale.
[su_heading size= »17″]A lire aussi : Benin : découvrez Nasty Nesta dans sa nouvelle chanson ‘’Dokpo Gué’’ (Audio) [/su_heading]
Par ailleurs, à l’ouverture de la journée, l’ambassadrice itinérante de l’UNICEF, Angélique Kidjo s’est adressée aux dirigeants africains. « Action ! Parler, c’est facile. Agir, cela coûte du temps, de l’argent et cela demande l’oubli de soi pour être au service des autres. C’est ça qui nous manque pour que beaucoup de nos problèmes soient réglés dans le monde, surtout en Afrique » a-t-elle déclaré au micro de la Rfm, tout en poursuivant
[su_heading size= »17″]A lire aussi : 30ème anniversaire de l’Africa Festival : Angélique Kidjo honore le Bénin [/su_heading]
Mais elle ne finit pas ses déclarations sans s’interroger sur certains points de gestion des dirigeants africains. « Pourquoi sommes-nous toujours dans la demande de fonds sans arrêt ? Cela n’a pas de fin et rien ne se fait. Où va l’argent qui doit aller aux populations ? Aux jeunes filles, aux petits garçons, aux hommes d’Afrique qui souffrent de la pauvreté ? Comment est-ce qu’on peut se dire dirigeant du pays dans notre continent et que tant de personnes dans nos pays souffrent et qu’ils soient obligés de partir ? Pour moi, être ici, c’est parler de ce qui est faisable, ce que nous les Africains nous pouvons faire avant que les autres ne viennent nous aider » s’exclame Angélique Kidjo selon galsen221.com.