Le président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP), Léonce Houngbadji a entamé depuis ce vendredi 1er juin 2018, une grève de faim affirmant son soutien indéfectible au quotidien « La Nouvelle tribune » suspendu par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication.
Léonce Houngbadji a annoncé le lundi 28 mai 2018 dans une déclaration rendue publique qu’il entamera le 1er juin 2018, une grève de faim d’une semaine pour protester contre les atteintes à la liberté de la presse au Bénin et réclamer la levée immédiate et sans condition de la mesure politique de suspension du journal de référence « La Nouvelle Tribune ». L’objectif de cet acte peu ordinaire, serait selon le protagoniste Léonce Houngbadji, d’attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les persécutions répétées dont la presse libre et les opposants politiques sont victimes sous la présidence de Patrice Talon.
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Léonce Houngbadji est Journaliste de profession et opposant numéro un du régime Talon depuis son avènement. Ancien coordonnateur des Départements de l’Atlantique et du Littoral de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) et Membre fondateur du Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel du Bénin (CNPA-Bénin), il est un ancien promoteur d’organe de presse et actuellement Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP).
L’intégralité du communiqué de presse
L’heure est grave chers compatriotes ! La patrie est en danger et a besoin de nous tous. Le bâillonnement de la liberté d’expression par le Gouvernement du président Patrice Talon avec la complicité active du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est un recul manifeste de la démocratie au Bénin. Dans ma quête permanente de liberté, de justice et de démocratie, je ne peux cautionner les récentes mesures iniques du président de la HAAC suspendant les publications du journal de référence « La Nouvelle Tribune ».
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Je réaffirme que cette mesure constitue une entrave grave à la liberté d’expression garantie par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui dispose en son article 19 : «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de rechercher et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». A compter du 1er juin 2018, j’entame une grève de la faim d’une semaine pour protester contre les atteintes à la liberté de la presse au Bénin et réclamer la levée immédiate et sans condition de la mesure politique de suspension du journal de référence « La Nouvelle Tribune ».
Ma démarche citoyenne vise à attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les persécutions répétées dont la presse libre et les opposants politiques sont victimes sous la présidence de Patrice Talon. Un échec cuisant de la gouvernance encore moins une incapacité notoire à tenir ses promesses électorales ne sauraient servir de prétexte à faire du marchandage autour de la liberté du peuple.
Quoi!grève de faim tu dis? Il y a quoi de si grave auquel tu n’as jamais participé ou soutenir dans ce pays en matière de presse? Te souviens tu du quotidien BENINOIS. LIBERE? Qu’as tu fais en son temps? Mon frère tu es jeune et nous sommes en saisons pluvieuses vas donc vite cultiver la terre si tu es oisif depuis le départ de ton régime. Merci