Au Bénin, le roi de « Gogohoun », la danse des fesses qui fait danser vieux, jeunes, enfants voire femmes enceintes, l’artiste Dahouè Doto a rendu l’âme dimanche 03 juin 2018 à la clinique Biassa à Lomé.
Rappelé à Dieu à l’âge de 42 ans, Dahouè Doto a succombé à une crise cardiaque. Telle une traînée de poudre , l’information a suscité d’énormes polémiques sur les réseaux sociaux hier dimanche avant d’être confirmée, par ses proches Félicien Baba dit petit Doto, son arrangeur Alphonse Gbadé, et par le représentant des artistes du Couffo Apollinaire Houénou alias Alevi qui a constaté de ses propre yeux que le corps de l’artiste est inanimé et sans vie à la morgue du CHD de Lokossa.
Retour sur le rythme Gogohoun
Le concept Gogohoun est cette danse envoûtante qui ne laisse personne indifférente. Avec l’avènement de Dahouè Doto, ce rythme dansant a fait fureur dans le Mono/couffo. Car, Gogo (fesse) ou pas, il y a quelque chose de captivant dans la voix, et d’hypnotique dans la ritournelle. Pour un mordu des langues du groupe Adja/Tado, c’est admirable de sentir, à travers les intonations et les mots de ce chanteur la proximité d’une matrice linguistique commune.
Force est de constater, que cette danse créée par Dahouè Doto, il y a quelques années, a connu une modernisation notamment avec les artistes, Eloïse Olénu Degui alias tata Sèna Noble, As de Pik pour ne citer que ceux là. Née en 1976, le défunt est père de 15 enfants avec 05 femmes.
Que son âme repose en paix. L’artiste ne meurt jamais.
